Les Coptes orthodoxes, avec à leur tête le patriarche Chenouda III, constituent la grande majorité de cette communauté, qui compte également des catholiques.
Ces derniers, qui font partie des Églises de rite oriental de l’Église catholique, ont à leur tête le patriarche Antonios Naguib, qui a été consacré cardinal par le pape Benoît XVI le 20 novembre dernier. Selon l’annuaire pontifical 2010, il existe 165 000 Coptes catholiques en Égypte.
Les Coptes remontent à l’aube du christianisme, à l’époque où l’Égypte était intégrée à l’empire romain, puis à l’empire byzantin, après la disparition de la dernière dynastie pharaonique des Ptolémées, d’origine grecque.
Le mot « copte » a d’ailleurs la même racine que le terme « Égyptien » en grec ancien.
Leur déclin commence avec les invasions arabes du VII e siècle et l’islamisation progressive du pays, aujourd’hui dans son immense majorité musulman sunnite.
Les Coptes sont présents à travers tout le pays, avec des concentrations plus fortes en Moyenne-Égypte. On les trouve également dans toutes les catégories sociales, des éboueurs misérables du Caire (« zabbaline ») aux grandes familles patriciennes, comme les Boutros-Ghali.
Faiblement représentés au Parlement et au gouvernement, les Coptes s’estiment tenus à l’écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police. Ils déplorent également une législation très contraignante pour l’édification d’églises, alors que le régime pour les mosquées est très libéral.
L’arrêt d’un chantier de construction d’une église a été au centre de violents affrontements en novembre dernier entre policiers et manifestants coptes au Caire, qui ont fait deux morts parmi ces derniers.
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