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mercredi 8 décembre 2010

Les Vingt-Sept valident le plan d'aide à l'Irlande

Les ministres des Finances de l'UE ont en revanche renvoyé la mise au point du mécanisme permanent de gestion de crise au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, les 16 et 17 décembre prochains.


Les ministres des finances de l'Union européenne ont formellement approuvé, mardi, le plan d'aide à l'Irlande, dont la part « européenne », hors FMI et hors participation irlandaise, s'élève à 22,5 milliards d'euros pour le Mécanisme de stabilité financière européen (EFSM) garantis par le budget de l'Union européenne, à 17,5 milliards pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF) garantis par les Etats de la zone euro et à 4,8 milliards de prêts bilatéraux (3,8 milliards pour la Grande-Bretagne, 600 millions pour la Suède et 400 millions pour le Danemark). « Nous lancerons une première tranche d'emprunts de 5 milliards dans la deuxième quinzaine de janvier », a précisé Klaus Regling, directeur général du FESF, en précisant n'avoir aucune inquiétude sur le placement de ces titres.

Mardi, les ministres des Finances ont poursuivi leurs travaux « classiques » sur les réformes financières européennes en cours, après avoir coupé court, la veille, à toute nouvelle initiative pour répondre à la crise de la dette, qu'il s'agisse d'augmenter le volume du FESF ou d'émettre des euro-obligations, comme l'avaient suggéré le président de l'eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le ministre des Finances italien, Giulio Tremonti. C'est un débat de moyen terme, a admis le premier.

Les ministres ont donc renvoyé le débat au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, qui doivent définir les 16 et 17 décembre prochains le mécanisme permanent de crise qui succédera au FESF à la mi-2013. A eux de décider si une augmentation du Fonds, jugée aujourd'hui inutile sur un plan technique, pourrait « calmer » les inquiétudes des investisseurs, ou si elle alimentera au contraire un nouveau cycle de rumeurs autour de la zone euro.

Alors que le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, en visite à Athènes, a plaidé en faveur d'un étalement des remboursements grecs, Didier Reynders, ministre des Finances de la Belgique, pays qui préside ce semestre l'Union européenne, a répondu mardi que le débat allait se poursuivre. En revanche, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaeuble, a défendu la méthode du pas-à-pas et averti que tous ceux qui pariaient sur l'effondrement de l'euro gaspillaient leur argent.

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