Paris et les Bourses européennes ont clôturé en forte baisse mardi, la crise de la dette souveraine en zone euro et les tensions militaires entre les deux Corées ayant neutralisé l'annonce d'une croissance meilleure qu'attendu au Etats-Unis au 3e trimestre.
Les valeurs européennes ont fini à un plus bas de six semaines mardi, tirées à la baisse par la persistance des incertitudes relatives à la situation financière irlandaise et le risque de contagion au reste de la zone euro des difficultés de Dublin, alors que le regain de tensions entre les deux Corées a accru la nervosité des investisseurs.
La Bourse de Paris a fini en dessous des 3.800 points, en cédant 2,47%, à 3.724,42 points, alors que l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a baissé de 1,53%, tombant ainsi à son plus bas niveau depuis la mi-octobre. Illustrant d'ailleurs l'anxiété des investisseurs, l'indice de volatilité VDAX a bondi de 12% en séance pour atteindre son plus haut niveau en sept semaines.
Les Bourses des pays périphériques de la zone euro ont particulièrement souffert, les places madrilène, lisboète, et dublinoise ayant cédé entre 2,18% et 3,05%.
Londres a perdu 1,75%, Francfort 1,72%, Madrid 3,05%, Dublin 2,86% et Lisbonne 2,18%. Les indices paneuropéens, EuroStoxx 50 et EuroFirst 300, ont clôturé en baisse de respectivement 2,56% et de 1,53%.
Les valeurs bancaires, très sensibles aux aléas de la dette souveraine, ont accusé les plus fortes baisses en Europe et à Paris. Crédit agricole (-4,26% à 10,125 euros), Société générale (-4,69% à 38,755 euros), BNP Paribas (-3,82% à 50,14 euros) ont accusé les plus fortes baisses du CAC 40.
La plongée de l'Irlande dans une profonde crise politique a amené l'Union européenne (UE) à se faire plus pressante et plaider pour l'adoption au plus vite d'un budget d'austérité qui permettra de débloquer l'aide de l'UE et du FMI.
En outre, la péninsule coréenne a connu une brusque flambée de violence avec le bombardement par Pyongyang d'une île de Corée du Sud, non loin de la frontière maritime entre les deux "frères ennemis" d'Asie.
Dans ce contexte, les valeurs financières ont été les plus attaquées, l'indice Stoxx 600 regroupant les banques européennes a perdu 1,99%, avec notamment une chute respective de 19,12% et 24,94% des banques irlandaises Allied Irish et Bank of Ireland.
mardi 23 novembre 2010
Paris et les Bourses européennes finissent dans le rouge
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1 commentaires:
On voit que toute l'Europe ressent des effets négatifs suite à l'annonce des près de 100M€ attribués à l'Irlande.
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