Comme ailleurs dans le monde, les révélations de WikLeaks ont fait réagir en France. Pas, toutefois, jusqu'au sommet de l'Etat, l'entourage de Nicolas Sarkozy ayant fait savoir lundi que l'Elysée ne communiquera pas sur ces allégations (peu) diplomatiques étalées sur la place publique dimanche soir. De son côté, le ministère des Affaires étrangères, qui déplore une attitude "irresponsable", de la part du site dirigé par Julian Assange, n'a confirmé "aucun des propos" attribués à des responsables français. "Nous avons indiqué à nos interlocuteurs notre disposition à travailler ensemble sur les conséquences" de cette mise à nu, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. "La tyrannie de la transparence est sans limite"
Baroin : "La France n'est pas menacée“
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Toujours dans les rangs de la majorité, Jean-François Copé s'est fait, lui, le défenseur de la "part de confidentialité" qui doit exister "en matière de diplomatie". "Le dévoilement tous azimuts, sans tri particulier, de télégrammes de diplomates pose un vrai problème", a ajouté le nouveau patron de l'UMP, au micro de France Inter. "On touche là des domaines qui peuvent mettre en péril la sécurité des personnes et, au-delà, l'efficacité des relations diplomatiques par rapport aux combats que nous menons pour la paix et pour la sécurité", a-t-il conclu, rejoint dans son analyse, une fois n'est pas coutume, par Jean-Christophe Cambadélis pour le PS. Pour le secrétaire national en charge des questions internationales rue de Solferino, les fuites orchestrées par WikiLeaks "sont à l’image de notre époque, la transparence est sans limite et l’irresponsabilité aussi". "Tout doit être vu, révélé, amplifié, déformé, ajoute le député de Paris. La tyrannie de la transparence est sans limite."













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