TOUT EST DIT

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lundi 29 novembre 2010

Le PS et l’incendie Aubry

Martine Aubry avait « révélé » l’existence d’un pacte la liant à DSK et… à Ségolène Royal. Or cette dernière nie en bloc.

En révélant, mercredi dernier sur France 2, l’existence d’un « pacte » entre DSK, Ségolène Royal et elle, et leur commune volonté de soutenir ensemble l’un d’entre eux (et seulement l’un d’entre eux) lors des primaires du PS à l’automne 2011, Martine Aubry a-t-elle gaffé ou voulait-elle en réalité pousser Royal à abattre ses cartes ?
Le fait est que, dès le vendredi, la présidente de la région Poitou-Charentes, non contente de démentir formellement l’existence d’un quelconque « pacte », a souhaité que le calendrier des primaires soit avancé (ce qu’exclut Aubry) et a laissé entendre qu’elle pourrait bien, comme en 2007, se porter candidate à ces primaires. Résultat : une cascade de déclarations enflammées. La confusion a été telle que, durant le week-end, plusieurs des ténors de la gauche sont montés au créneau pour sortir le PS de ce guêpier. « L’unité, l’unité, l’unité, a martelé, dans une interview au Parisien Dimanche, l’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, qui souhaite que le parti évite l’éparpillement entre trop de candidats. Gardons notre calme et travaillons sur le fond, dit l’ancien Premier ministre, aujourd’hui allié d’Aubry. Les responsables PS doivent respecter deux conditions : être unitaires et élever le niveau de jeu. »
Maire de Paris, Bertrand Delanoë était monté au créneau le premier, dès samedi, pour dénoncer une suicidaire « guerre des ego » : « Il n’est pas raisonnable que les socialistes fassent l’actualité sur leurs individus et leurs enjeux à eux. Essayons de nous traiter sérieusement les uns les autres et les Françaises et les Français considéreront qu’on les traite, eux, sérieusement. »

« Ras le bol du concours de beauté ! »

Dimanche, sur Canal+, Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, y est allée, elle aussi, de son couplet grinçant : « Les Français en ont ras le bol du concours de beauté ! Ils ont envie de savoir ce qu’on leur propose. »
Depuis sa sortie de mercredi, Martine Aubry est restée silencieuse. Tout juste son conseiller politique, François Lamy, s’est-il efforcé de remettre les choses à plat, mais sans parvenir à faire taire la polémique : « Il n’y a pas de pacte pour empêcher les primaires. » Et d’ajouter : « Il y a un accord entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, ce n’est pas nouveau. Quant à Ségolène Royal, rien ne l’empêche de se présenter aux primaires. » Une mise au point exacte, mais pourquoi alors Aubry avait-elle dit mercredi autre chose ?
Pendant ce temps, à Washington, Dominique Strauss-Kahn se tait, devoir de réserve oblige. Il se tait d’autant plus que ce silence, en apparence, joue en sa faveur. Pendant que les pro-Aubry et les pro-Royal se querellaient à propos du vrai-faux pacte, les strauss-kahniens, discrètement mais fermement, se sont contentés d’affirmer leur confiance dans la détermination de leur champion. Dimanche, sur radio J, l’ancien lieutenant de Ségolène Royal, l’eurodéputé Vincent Peillon, n’a pas hésité ainsi à le qualifier de « chance pour les socialistes comme pour la France ».

LE CONCOURS DE COCHES (truies en patois normand) N'EST PAS TERMINÉ,
SANS OUBLIER LE VERRAT DU FMI

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