jeudi 6 janvier 2011
Déjà, les hirondelles...
Nous sommes capables de tout mais pas forcément du pire. Alors que l'idéologie française, ce défaitisme nombriliste et scrogneugneu, semblait avoir pris le contrôle de nos esprits, il y a, à l'aube de la nouvelle année, deux raisons au moins de ne pas désespérer.
D'abord, l'affaire des chrétiens d'Orient est sortie de la catégorie des sujets qui fâchent et dont il ne faut pas parler, de peur d'être verbalisé sur-le-champ pour islamophobie par les agents de la circulation de la bien-pensance. Devant les attentats et les attaques d'églises en terre d'islam, il n'est plus interdit de s'indigner ni de s'émouvoir. Bien sûr, il ne s'agit pas de se retourner contre les musulmans de France, qui n'en peuvent mais. Après les massacres d'Egypte, d'Irak, du Pakistan ou du Soudan, on attend seulement que la communauté internationale, à commencer par la France, se penche enfin sur ce dossier, si ce n'est pas trop lui demander.
Ensuite, dans un tout autre genre, on ne peut que se féliciter de l'appel de Manuel Valls pour "déverrouiller" les 35heures. Décidément, si cet homme n'existait pas, il faudrait l'inventer. Il gêne tout le monde, à droite comme à gauche. Observez comment, après ses déclarations, les meilleurs ministres se tortillent, en regardant leurs chaussures, tandis que ses propres amis envisagent, pour un peu, de l'envoyer en camp de "rééducation". Voilà bien ce qui devrait être, avec la réforme de l'Education nationale et la revalorisation de la fonction enseignante, le grand débat de la prochaine élection présidentielle: comment redonner tout son sens à la valeur travail, tellement mise à mal ces dernières années...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire