TOUT EST DIT

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jeudi 2 décembre 2010

Madrid assure ne pas avoir besoin de l'aide de l'UE

Les privatisations partielles annoncées mercredi par le chef du gouvernement espagnol permettront à l'Espagne de réduire d'un tiers ses besoins de financement pour 2011,  déclare, jeudi 2 décembre, la ministre de l'économie Elena Salgado au quotidien économique espagnol Expansion. "Cela nous permettra de réduire notre dette", estime-t-elle.

Alors que le pays avait évalué ses besoins de financement à environ 45 milliards d'euros pour 2011, ceux-ci seront finalement de 30 à 31 milliards, a-t-elle précisé. José Luis Rodriguez Zapatero a annoncé mercredi un "paquet de mesures", dont la suppression des allocations exceptionnelles pour les chômeurs en fin de droits, une baisse des impôts pour les petites et moyennes entreprises (PME) et une série de privatisations partielles qui permettront à l'Etat d'engranger des recettes supplémentaires.
"Nous allons donner accès au capital privé pour la gestion des aéroports à hauteur de 49 %, et la gestion des aéroports de Madrid et de Barcelone deviendra privée à travers un régime de concession", a-t-il dit. Ces deux mesures de privatisation pourraient rapporter à l'Etat environ 14 milliards d'euros, selon des sources gouvernementales.
L'Espagne n'aura pas besoin de recourir à un quelconque fonds de l'Union européenne, déclare le premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans une interview à CNBC, appelant à "une politique budgétaire bien plus intégrée" au sein de la zone euro. Le processus de consolidation du système bancaire espagnol ne faiblit pas, assure-t-il, soulignant que l'Espagne avait besoin d'injecter moins de capitaux dans son système bancaire que tout autre pays de la zone euro.

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