TOUT EST DIT

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jeudi 2 décembre 2010

Et si DSK ne se présentait pas...

Avec la crise, pas sûr que Dominique Strauss-Kahn puisse quitter son poste de directeur du Fond monétaire international. 

Quitter le Fonds monétaire international pour retourner vers la scène politique française est une décision délicate à prendre pour Dominique Strauss-Kahn. Il est vrai que la conjoncture ne joue pas en sa faveur. Les blessures de la crise économique ne sont pas totalement refermées et son institution est en première ligne dans la crise budgétaire de la zone euro.
Partira, partira pas? La question intéresse autant en France qu'à Washington, où DSK a pris ses fonctions il y a trois ans et a encore deux ans de mandat devant lui.
Après l'annonce de la participation de Ségolène Royal à la primaire socialiste en vue de la présidentielle d'avril 2012, l'économiste Nouriel Roubini a estimé, sur Twitter, qu'avec « Royal candidate, DSK doit bientôt partir du FMI s'il veut être président en France ».
 

L'Europe a besoin de lui

Au siège du FMI, le sujet gêne. Aussi bien les porte-parole de l'institution que les délégations éludent la question. « Il y a beaucoup de rumeurs », dit, sous couvert de l'anonymat, le représentant d'un des 27 membres de l'Union européenne, qui loue « le très bon travail » du directeur général de l'institution.
« Savoir s'il va partir, c'est un sujet politique. Je m'abstiens de faire des commentaires là-dessus. Encore une fois, il fait un très bon travail et nous espérons qu'il continuera à le faire », a-t-il poursuivi.
D'autant plus que la nationalité de l'ancien professeur d'économie est aujourd'hui un plus. Français, Européen il est le mieux placé pour gérer les turbulences que traversent actuellement le Vieux Continent. Il a prêté 12,3 milliards d'euros à la Hongrie en novembre 2008, 12,9 milliards à la Roumanie en mai 2009, 30 milliards à la Grèce en mai 2010 et s'apprête à apporter 22,5 milliards pour l'Irlande... Le Fonds est un pilier de l'édifice pour stabiliser les finances publiques des pays de l'UE.
 

Indécis

Sur l'élection présidentielle de 2012, il a tantôt dit qu'il ne serait pas candidat, comme au magazine allemand Stern - « je vais mener mon mandat comme directeur du FMI jusqu'à son terme » - le 17 novembre. Tantôt qu'il n'excluait pas de l'être, comme sur RTL - « dans certaines circonstances, je pourrais me reposer cette question » - le 4 février.
Il donne aussi l'impression de réfléchir aux circonstances de son éventuel départ. « Il n'est pas dit que le jour où je donnerai la réponse à cette question, j'y réponde à travers un média », confiait-il le 15 novembre sur France Inter.

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