TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 3 décembre 2010

Arrêtons le pillage financier de l’Irlande publié le lun, 29/11/2010 - 10:28

Le cinquième plan d'austérité imposé au peuple irlandais est une honte. Cette mesure, uniquement destinée à sauver un secteur bancaire moribond, va accabler davantage les citoyens impuissants.
Le pillage de l’Irlande par la troïka de vautours financiers de l’Union européenne (UE), de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international est un crime. Je suis de tout cœur avec ceux qui le combattent et j’admire votre résistance au nom de l’indépendance nationale de votre pays et de l’avenir de votre peuple.
En vous disant de continuer, de ne pas vous laisser démoraliser ou tromper, je vous garantis qu’ici en France et en Europe, nous vous soutenons pleinement, comme nous soutenons la Grèce et le peuple grec, au nom de la justice d’abord et au nom de notre propre avenir, car l’Irlande et la Grèce ne sont que les premières victimes de ce qui conduira fatalement à une désintégration financière mondiale et à une décomposition politique si l’on ne change pas la donne politique.

Ne vous laissez pas faire ! Il ne s’agit pas d’une erreur qui aurait été commise par l’Irlande, c’est un symptôme d’une crise générale. Partout on renfloue les établissements financiers et les spéculateurs, c’est-à-dire les coupables, et on écrase les peuples, c’est-à-dire les victimes.
Ceux qui imposent cette politique sont les conglomérats d’intérêts financiers de la City et de Wall Street, incarnant la forme actuelle de l’Empire britannique. Il est obscène que ces intérêts prétendent sauver l’Irlande en imposant un cinquième plan d’austérité représentant 4 % du Produit intérieur brut, qui s’ajoute aux 4 % des plans précédents ! Brian Lenihan, votre ministre des Finances, a dû reconnaître que la principale préoccupation de son gouvernement était d’éviter un effondrement du secteur bancaire. Tous les gouvernements européens se comportent de la même façon.
Le gouvernement des banques, par les banques et pour les banques
A leur politique qui a pour principe le gouvernement des banques, par les banques et pour les banques, il faut substituer celui d’Abraham Lincoln et de notre Constitution française, « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
On vous dira qu’il faut sauver le secteur bancaire européen et l’euro, et qu’on ne peut pas procéder autrement. Ils répètent, comme Margaret Thatcher, qu’il n’y aurait pas d’autre alternative (TINA, There Is No Alternative). C’est faux ! Car en procédant ainsi, l’Empire britannique non seulement détruit les peuples et les économies, mais se détruit lui-même. L’euro et les principaux établissements financiers sont déjà des morts-vivants, trop grands et trop corrompus pour être sauvés. Notre choix est de ne pas nous laisser entraîner dans son étreinte mortelle !
Comment faire ? En rejetant pour toujours le système monétariste dominant, par sa nature même prédateur, pour lui substituer un système de crédit public à taux de change fixes qui assure l’équipement de l’homme et de la nature. Pour cela, la première salve mortelle contre l’Empire britannique doit être la séparation entre banques d’affaires et banques de dépôt, associée à la mise en faillite ordonnée de ceux qui ont perdu au jeu financier. Cela s’appelle un système Glass-Steagall, du nom de la loi votée aux Etats-Unis sous la présidence de Franklin Delano Roosevelt et abrogée successivement en France et aux Etats-Unis à la fin du XXe siècle. C’est ce qui a permis cette folie financière qui aujourd’hui veut écraser l’Irlande. Arrêtons-la ensemble !
Le programme et le combat de Lyndon LaRouche aux Etats-Unis et le mien en France partent de cette initiative. Nous comptons sur nos amis irlandais, dans l’esprit de Theobald Wolfe Tone, d’Arthur Griffith et de Michael Collins, pour mener aujourd’hui l’offensive, sachant que mieux que d’autres, vous connaissez le pedigree de l’ennemi britannique et avez toujours eu le courage de lui faire face. Nous nous sentons ici dans l’esprit du général Hoche en 1796.

0 commentaires: