Nicolas Sarkozy s'est déclaré certain, jeudi 5 novembre, que l'Union européenne se mettra rapidement d'accord sur le choix d'un président du Conseil et de son haut représentant pour les affaires étrangères. Le chef de l'Etat, qui s'exprimait à l'issue d'un conseil des ministres franco-polonais, s'est félicité que le chef du Parti conservateur britannique, David Cameron, ait renoncé mercredi à son projet de référendum sur le traité de Lisbonne.
Interrogé sur les clauses d'exemption que les conservateurs britanniques souhaitent négocier en cas de retour au pouvoir, il a fait valoir qu'il en existait déjà dans le traité pour la Grande-Bretagne comme pour la Pologne. "Ce qui est très important, c'est que Lisbonne soit enfin signé et ratifié par tout le monde", a ajouté Nicolas Sarkozy dans une allusion à sa ratification par la République tchèque.
"Cela permettra à l'Europe de tourner la page d'années de débats institutionnels qui nous éloignaient beaucoup des Européens (...), c'était beaucoup de pertes de temps, beaucoup d'incompréhension et beaucoup de malentendus," a-t-il dit. "Il nous reste à mettre des femmes et des hommes aux postes qui sont prévus par les institutions. Ce sera le travail du mois de novembre", a poursuivi le chef de l'Etat.
Il a précisé qu'il avait eu mercredi une longue conversation avec le premier ministre suédois, Fredrik Reinfelt, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union, à propos du choix des futurs présidents du Conseil et hauts-commissaires aux affaires étrangères. "Il faut aller assez vite. Personne ne comprendrait qu'on perde du temps maintenant que les choses sont en place. Je suis certain que dans les jours qui viennent et dès la semaine prochaine, il y aura une rencontre pour mettre en place les institutions et qu'on passe au concret," a-t-il conclu.
jeudi 5 novembre 2009
Nicolas Sarkozy veut "aller vite" dans le choix du président de l'UE
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