TOUT EST DIT

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jeudi 5 novembre 2009

Présidentielle : le PS recommence à y croire

Depuis 2007, chaque élection révèle un rapport de force favorable à la gauche.

Au début, ils étaient pessimistes. Après la défaite de 2007, nombre de socialistes soupiraient d'ores et déjà : «Nicolas Sarkozy est là pour dix ans.» Deux ans et demi plus tard, ils ont presque oublié leurs propos. Le chef de l'État est «prenable», dit-on jusqu'au sommet du PS.

Certes, le parti est encore mal en point. Certes, l'opposition est émiettée alors que la droite se présente unie. Mais d'élection en élection, ses experts électoraux aboutissent à la même conclusion : le rapport de force est favorable à la gauche. Et depuis la rentrée, les difficultés et les faux pas s'accumulent pour la majorité. Polémique sur Brice Hortefeux, Jean Sarkozy, Frédéric Mitterrand… Divergences au sein de l'exécutif, sur la taxe carbone par exemple. Dissensions sur le grand emprunt ou la suppression de la taxe professionnelle. Au PS, on s'étonne même de «l'ampleur de la grogne» qui court dans les rangs de l'UMP.

Moralité : la gauche se dit qu'elle pourrait gagner la présidentielle en 2012… à condition de ne pas la perdre. «Nous sommes le seul parti d'opposition réaliste… si nous sommes crédibles» , explique le député du Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac, vice-président du groupe à l'Assemblée.

La bataille sera difficile

Mais après avoir jugé que les présidentielles de 2002 puis 2007 étaient gagnables (avec le résultat que l'on sait), les socialistes sont désormais prudents. «Ce qui peut susciter le doute, c'est que la droite est minoritaire dans le pays - elle l'est à chaque élection depuis 2007 - mais l'opposition est divisée et dispersée», a observé mercredi sur France Inter l'ancien premier secrétaire, François Hollande.

Dispersée entre le PS, les Verts, le MoDem ou le Front de gauche qui se font concurrence. Mais aussi divisée au sein de la famille socialiste, qui compte les seuls présidentiables de gauche. «Le candidat zéro défaut n'existe pas», répète souvent Claude Bartolone, proche de Martine Aubry. La bataille sera difficile, selon lui, «face à un président sortant».

«La préoccupation de Nicolas Sarkozy, c'est sa réélection. Alors pour lui, il faut que les régionales, la dernière étape avant la présidentielle, n'invalident pas cet objectif, analyse François Kalfon, l'expert ès sondages du PS. Si le Parti socialiste sortait conforté, ce serait un coup d'arrêt à une réélection sans crainte.» Avant de rêver de 2012, les socialistes savent qu'il faut attendre le printemps 2010.

ILS NE MANQUENT PAS D'AIR CES SOCIALISTES !!

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