TOUT EST DIT

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jeudi 5 novembre 2009

Les «caprices» de Rama Yade énervent l'Elysée

Le chef de l'Etat constate la «difficulté à s'insérer dans une équipe» de sa secrétaire d'Etat aux Sports, alors qu'un remaniement ministériel se profile «vraisemblablement» après les régionales. Sur la polémique qui a visée Jean Sarkozy, il admet par ailleurs «une erreur» .
Rama Yade de plus en plus près de la porte? Après avoir «trouvée et promue» comme jeune espoir de la droite et symbole de la diversité, Nicolas Sarkozy, agacé depuis plusieurs mois par les goûts de luxe de sa secrétaire d’Etat aux Sports, lui trouve aujourd’hui une «difficulté à s’insérer dans une équipe, quelle qu’elle soit».

Selon l’Elysée, cité par l’AFP, «M. Sarkozy l’a retirée» du ministère des Affaires étrangères, où elle était secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, «parce qu’elle ne se supportait plus avec (Bernard) Kouchner». «Maintenant, c’est la bagarre avec Roselyne Bachelot», son actuelle ministre de tutelle. Conclusion cinglante: «Il y a un moment donné où il faut travailler en équipe ou alors, ce n’est pas possible.» Et la même source d’enfoncer encore Yade, tancée dernièrement par la majorité et le Premier ministre pour avoir rechigné à se présenter dans le Val-d’Oise aux régionales et pour avoir marqué son désaccord avec Bachelot sur la suppression des exonérations fiscales pour les sportifs: «C’est une affaire sérieuse, le gouvernement de la France, ce n’est pas une affaire de caprice!», a-t-on ajouté.

Sur la sellette, la ministre la plus populaire du gouvernement est d’ailleurs prévenue du prochain remaniement ministériel, «vraisemblablement» au lendemain du scrutin de mars 2010. Et ce changement d’équipe gouvernementale pourrait bien ne pas concerner le Premier ministre, François Fillon. «Il faudra étudier les résultats des régionales» mais en tout cas, «après les régionales, il y aura une nouvelle étape», prévoit-on au Château. Dans cette seconde partie du quinquennat de Nicolas Sarkozy, plusieurs réformes sont programmées, dont le cinquième risque (dépendance), les retraites et la justice.

Deux semaines après la violente polémique qui a visé son filsy, le président reconnaît par ailleurs avoir commis une «erreur» en ayant laissé Jean Sarkozy se présenter à la présidence de l’Epad, la structure gérant le quartier d’affaires de la Défense. Selon la même source, le chef de l’Etat ne s’était pas opposé à la candidature de son fils cadet parce qu’il ne s’agissait pas d’une fonction «rémunérée»: «Le président de l’Epad n’a pas de salaire, pas de bureau, pas de secrétaire, pas de voiture, pas de chauffeur.»

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