TOUT EST DIT

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jeudi 5 novembre 2009

A mi-quinquennat, Nicolas Sarkozy fait son mea culpa

Nicolas Sarkozy ne fêtera pas, vendredi, sa mi-quinquennat. Le pays, en crise, n'est pas d'humeur à la fête. Zizanie dans la majorité, mauvais sondages, cap perdu. C'est une mauvaise passe. Le président se rassure en se comparant à Barack Obama, qui vient de perdre trois élections.

Il prend soin aussi de se distinguer de ses prédécesseurs – De Gaulle, Mitterrand, Chirac — tous enlisés à la même époque dans de graves difficultés. Pour prouver qu'il conserve ses capacités d'action, il évoque devant ses proches les réformes qu'il a menées depuis septembre : taxe carbone, taxe professionnelle, réforme de la poste, réforme du fret SNCF, réforme des collectivités territoriales, le tout sans conflit social majeur.

Il n'en reconnaît pas moins des erreurs depuis deux ans et demi : la réforme des lycées, qu'il a dû retirer sous la pression de la rue avant de la retravailler, sa croisière sur le yacht de Bolloré, juste après son élection, que l'Elysée qualifie aujourd'hui de "faute de goût" , le choix de Patrick Devedjian comme secrétaire général de l'Elysée en 2007 mais aussi la candidature de son fils à la tête de l'EPAD. Nicolas Sarkozy reconnaît n'avoir rien vu venir mais il admet qu'à partir du moment où il y a eu polémique il y a eu faute.


Françoise Fressoz

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