Il s'est fait prier, mais ça y est: le président tchèque Vaclav Klaus a annoncé mardi devant la presse à Prague qu'il avait signé le traité de Lisbonne.
Plus tôt dans la journée, la Cour constitutionnelle tchèque avait jugé mardi le traité de Lisbonne conforme à la loi fondamentale du pays, condition nécessaire à la ratification complète du traité et au choix du futur président de l'Europe.
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«Le traité de Lisbonne, dans son ensemble, n'est pas en contradiction avec l'ordre constitutionnel tchèque», a déclaré à Brno (Est) le président de la Cour constitutionnelle, Pavel Rychetsky. Selon Jean Quatremer, le correspondant à Bruxelles de Libération, c'est «une nouvelle claque pour Vlaclav Klaus, celui-ci étant à l'origine de ce recours dilatoire introduit in extremis par un groupe de sénateurs tout aussi europhobes que lui.»
Dernier pays à signer le traité
Cette décision ouvre la voie à la signature du traité par Vaclav Klaus, dernier des dirigeants des 27 pays de l'UE à ne pas avoir encore signé ce document. Censé améliorer le fonctionnement des institutions de l'UE forte de 27 membres, le traité de Lisbonne doit impérativement être ratifié par tous les pays de l'UE pour entrer en vigueur.
Vaclav Klaus avait fait savoir vendredi qu'il ne poserait plus de condition à la ratification du traité de Lisbonne, après que les dirigeants européens eurent accepté d'accorder à Prague la dérogation qu'il demandait.
Comme celles déjà accordées à la Grande-Bretagne et à la Pologne, cette dérogation concerne la Charte des droits fondamentaux, document figurant en annexe au traité. Elle devrait empêcher, selon Klaus, toute restitution des biens des Allemands des Sudètes confisqués après la Seconde guerre mondiale.
mardi 3 novembre 2009
Le président tchèque Vaclav Klaus a signé le traité de Lisbonne
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