TOUT EST DIT

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lundi 14 février 2011

L'armée appelle à cesser les grèves en Egypte

L'armée égyptienne, qui a pris les commandes du pays depuis la démission de l'ancien président Hosni Moubarak sous la pression populaire, a appelé, lundi 14 février, citoyens et syndicats à cesser les mouvements de grève qui prennent de l'ampleur dans le pays au nom de "la sécurité et de la stabilité du pays et des citoyens et pour garantir que la production continue dans tous les organismes de l'Etat".
"Il a été remarqué que certains secteurs de l'Etat organisent des protestations malgré le retour à la vie normale et des conditions où toutes les catégories du peuple sont censées être solidaires", notent les militaires. "Les Egyptiens honorables voient que ces protestations en ce moment délicat mènent aux conséquences négatives suivantes : l'atteinte à la sécurité de l'Etat ; la perturbation et l'entrave à la production et au travail dans des secteurs de l'Etat ; l'entrave aux intérêts des citoyens ; l'impact négatif sur l'économie nationale."
"QUI N'EST PAS EN GRÈVE ?"
Disant toujours s'exprimer au nom du peuple, l'armée évoque aussi la possibilité que la poursuite des mouvements sociaux puisse "préparer le terrain à des éléments irresponsables pour qu'ils commettent des actes illégaux, ce qui exige de tous les citoyens honnêtes de conjuguer leurs efforts pour amener la patrie à bon port". "Nous espérons que tout le monde préparera le climat favorable à la gestion des affaires du pays en cette période délicate jusqu'à ce qu'elles soient remises au pouvoir civil légitime et élu par le peuple", a poursuivi le conseil.
Les militaires "appellent les citoyens, les organisations professionnelles et les syndicats à jouer pleinement leur rôle". Depuis plusieurs jours, des employés des secteurs des transports, de la banque, du pétrole, du textile et même des médias officiels, et certains organismes du gouvernement sont en grève pour demander une augmentation salariale et de meilleures conditions de travail, selon le responsable de cette organisation indépendante. "Il est difficile de dire exactement combien de personnes sont en grève et où. Qui n'est pas en grève ?" a souligné, lundi, le chef du Centre des services pour les syndicats et les ouvriers (CTWS), Kamal Abbas.

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