lundi 14 février 2011
Jean-Dominique Senard
Etre le fils d'un ancien ambassadeur de France en Egypte a pu accoutumer tôt le futur numéro un de Michelin à côtoyer des environnements complexes, mais c'est davantage à travers son expérience dans une demi-douzaine de grands groupes français qu'il a bâti sa réputation. Cet HEC bien né, puisque comte de noblesse pontificale, a fréquenté une bonne partie du gotha du CAC 40 en passant successivement chez Total, Saint-Gobain et Pechiney Alcan. Il a fait son entrée chez le manufacturier clermontois il y a six ans, peu avant la disparition accidentelle de l'héritier par le sang Edouard Michelin. Nommé en 2007 gérant non commandité du fabricant de pneumatiques, il est désormais adoubé officiellement par Michel Rollier pour devenir son successeur à la tête du groupe dans deux ans. Le quinquagénaire courtois au ton un peu professoral et au profil plus financier qu'industriel sera le premier non-membre de la famille Michelin à tenir les commandes depuis plus d'un demi-siècle. Affilié du très exclusif Jockey club, ce père de trois enfants, ami personnel du patron de PSA Philippe Varin, aime à décompresser dans sa propriété de Saint-Rémy-de-Provence, à côté du château familial de Lagoy. On produit sur les terres de ce domaine, jadis possession des Sade, du vin rouge et du rosé. En revanche, le restaurant Le Pont de Sénard, sis en Vendée, n'a pas de lien avec la dynastie... si ce n'est qu'il est lui aussi dans le « Michelin ».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire