TOUT EST DIT

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vendredi 14 mars 2014

Contre le grand flou, aux urnes, citoyens!


L’heure n’est plus aux doutes, aux atermoiements, mais à l’union autour de celles et ceux qui portent nos couleurs. Martine Aubry, dans sa grande sagesse, nous avait mis en garde lors de la primaire présidentielle socialiste de 2011 : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. »Elle parlait de François Hollande, son concurrent d’alors. Le flou, nous y sommes depuis l’élection de celui qui, pendant sa campagne, avait nié la crise économique dont souffre la France tout en “déclarant la guerre à la finance”.
Incompréhensible campagne, incompréhensible présidence. Ainsi, le pacte de responsabilité s’avère être dans la lignée de ses prédécesseurs : pacte de croissance, choc de simplification et consorts, de simples mots sur du papier. Paul Éluard disait : « Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel » ; si François Hollande multiplie les mots sur l’accessoire, c’est parce qu’il est incapable d’influer sur l’essentiel.
L’essentiel, c’est la croissance de l’économie, condition sine qua non de la création d’emplois. La croissance est telle l’eau qui irriguerait les plaines de l’emploi et permettrait la moisson. Planter sans eau ne donne rien, pourtant les grands esprits de gauche ne cessent de réclamer des contreparties avant même d’avoir vu une goutte de pluie. C’est à se demander si le FMI, qui s’inquiète dans la présentation de ses prévisions de croissance pour 2014 de « l’incertitude politique » en France, ne met pas le doigt sur notre plus grande faiblesse actuelle : la conduite politique du pays. Le “Corrézien” de l’Élysée n’a pas le bon sens paysan de son illustre prédécesseur, il en aurait pourtant bien besoin pour s’imposer à ses remuants Torquemada rouges et verts, toujours prêts à sacrifier les emplois des Français au nom d’une pureté idéologique qu’eux seuls ont le pouvoir de définir.
Que peut-on faire alors face à ce parti et à ses alliés qui détiennent, depuis maintenant deux ans, tous les pouvoirs nationaux et locaux ? Ce parti qui nie les évidences comme les différences entre homme et femme, qui refuse aux familles le droit d’éduquer leurs enfants, qui divise profondément les Français pour satisfaire des lobbies, qui attaque les entreprises pour entretenir un système social à bout de souffle…
Manifester ? Il suffit de voir comment le ministre de l’Intérieur traite manifestants pacifiques et violents : les premiers sont arrêtés là où les seconds sont à peine inquiétés. Se réfugier dans le vote protestataire ? Le Front national reste le meilleur allié objectif du Parti socialiste. S’abstenir ? Pas au moment où la France est en train de basculer en deuxième division économique, diplomatique et culturelle. Voter reste notre devoir de citoyens, notre devoir de Français.
Pour ces premières élections depuis la présidentielle, n’ayons pas d’états d’âme et allons voter pour les candidats de la droite et du centre. Si la droite n’est pas parfaite, et elle ne l’a jamais été, la mainmise socialiste sur le pays est une calamité. Le pacte de responsabilité est un écran de fumée fait pour endormir le citoyen, le temps des municipales, et tenter de créer une diversion devant la légitime colère populaire qui monte.
Ne vous laissez pas abuser, déchirez le voile et rendez-vous aux urnes. Montrez au président de la République que la France rejette sa politique. Demandez-lui des comptes sur le pouvoir d’achat des Français qu’il a amputé en supprimant la défiscalisation des heures supplémentaires. Présentez-lui la facture pour ces hausses d’impôts insensées depuis son élection. Refusez d’être les cobayes de ces lois sociétales votées sans débat de fond par des apprentis sorciers politiques. Sanctionnez le laisser-faire de notre justice et l’absence incroyable d’autorité de l’État pour faire respecter ses règles, que ce soit par une adolescente du Kosovo ou par des groupuscules ultra-violents dans les rues de la ville même du premier ministre.
Partout je vois se lever des hommes et des femmes incarnant le renouveau de notre famille politique, qui s’engagent pour aller porter la contradiction jusque dans ce que les socialistes appelaient, hier encore, leurs bastions. Mais ceuxci n’existent plus, l’échec du président de la République les fragilise, ils peuvent être battus. “La fortune sourit aux audacieux”, dit le proverbe ; en 2014, l’audace est à droite !
La gauche croit être encore majoritaire dans le pays, à nous de lui prouver le contraire les 23 et 30 mars. Voici venue l’heure d’adresser un message fort au président de la République : monsieur le Président, nous ne voulons plus de votre politique!

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