TOUT EST DIT

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mercredi 24 novembre 2010

"Le gouvernement est autiste, ça m'a donné envie de crier plus fort"

"Il y a toujours matière à faire bouger les choses, tant qu'il y aura un mouvement, on y participera", lance Florence Benoist. L'employée à la mairie d'Ivry, venue manifester avec ses collègues, est déterminée. A Paris, pour le onzième rassemblement contre les retraites depuis fin mai, les syndicats avaient anticipé la faible mobilisation (9 000 à 10 000 selon les syndicats, 3 200 selon la police) et organisé le parcours en conséquence : très bref, le temps d'un petit tour entre la place de l'Opéra et la Bourse.


Sa collègue de la mairie, Livia Pouponnot, explique : "Après un gros effort, le mouvement retombe, les gens sont fatigués". A son onzième jour de grève, Florence Benoist estime perdre environ deux semaines et demi de salaire. Avec 1 300 euros mensuels, son fils est prévenu :"il n'y aura pas des milliards de cadeaux à Noël". Si elle continue de quitter le bureau pour manifester, c'est "pour moi et mon fils," explique-t-elle.
Devant l'essouflement progressif de la mobilisation, le groupe venu d'Ivry imagine d'autres moyens d'action. "On pourrait aller bloquer les autoroutes, Rungis, les TGV...", avance évasivement Florence Benoist.

"LES DIVISIONS, C'EST TOUJOURS NÉFASTE"
Coût financier des journées de grèves, fatigue, froid, les manifestants parlent aussi de la frustration des collègues qui ont préféré rester au travail devant "un gouvernement sourd". D'autres admettent à demi-mot que les divisions syndicales ont aussi participé à l'érosion du mouvement. "La CFDT ne veut plus de manif, FO veut la grève générale : les divisions, c'est toujours néfaste," explique Gérard Germain, retraité depuis deux mois.
Etudiants, retraités, employés de la fonction publique et libéraux, tous espèrent toujours l'abrogation de la loi. Mais le mot "retraites" n'est plus le seul à hanter les cortèges : le chômage, les salaires, l'emploi des jeunes, les conditions de travail reviennent régulièrement dans les discussions entre manifestants. "Tout est lié", explique Livia Pouponnot, avant de lancer, agacée : "On peut arriver à faire des économies sur autre chose que sur les plus petits".
"IL Y A D'AUTRES LOIS EN PRÉPARATION"
Derrière une marionnette symbolisant une justice blessée au visage, les baguettes du Cirque du Soleil claquent sur les tambours, rythmant les quelques slogans. Marie-Christine, une kinésithérapeute libérale, est venue manifester pendant ses vacances. Elle sent la résignation et la lassitude croissantes des patients avec qui elle échange. Elle dit ne pas être découragée par l'essoufflement du mouvement : "Je suis renforcée dans mes convictions : comme le gouvernement est autiste, ça m'a donné envie de crier plus fort". Si elle participe au rassemblement, c'est parce qu'elle veut faire pression sur le gouvernement : "Il y a d'autres lois en préparation et je pense que ça va pousser le gouvernement à être plus prudent, à prendre plus d'avis en considération". Beaucoup de manifestants évoquent le prochain débat sur la santé et considèrent cette mobilisation comme un moyen de peser dans les prochaines réformes.
Un peu plus loin, un groupe d'enseignantes sous la banderole de FSU "pas résignées mais clairvoyantes" disent attendre la décision de l'intersyndicale, le lundi 29 novembre, avant se mobiliser une nouvelle fois contre les retraites. Elles estiment que le mouvement a changé les relations au travail où les conversations sont plus politisées. "On parle plus ouvertement, ou plutôt on re-parle après 1995", explique Gisèle Skriabin, enseignante dans le primaire. Le groupe de collègues pense aussi que les dossiers par branche professionnelle vont prendre le relais de la mobilisation sur les retraites et savent quand elle iront de nouveau manifester : le 22 janvier 2011, pour protester contre le budget alloué à l'éducation nationale.

CE PAUVRE CRÉTIN EST PÉNÉTRÉ DE SA "MISSION", C'EST PATHÉTIQUE. 
LA FRANCE EST DANS UNE MERDE  NOIRE, À CAUSE DES LARGESSES SOCIALISTES, ET CE SOMBRE ABRUTI VEUT ENCORE PLUS DE SOCIALE : 
QUEL CON !!!

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