Valéry Giscard d'Estaing a affirmé mardi sur Public Sénat qu'il « existait une liste des rétrocommissions » relative à la vente d'armes par la France au Pakistan.
Invité mardi de l'émission Bibliothèque Médicis, sur Public Sénat, Valéry Giscard d'Estaing était interrogé sur d'éventuelles rétrocommissions ayant accompagné la vente de sous-marins au Pakistan. Pour l'ancien président de la République, cela ne fait aucune doute : il « existait une liste des rétrocommissions » relative à la vente d'armes par la France au Pakistan.
« La question qu'il faut poser, c'est: il (l'argent) revient pour qui et pour quelles raisons », a déclaré VGE avant d'expliquer: « la commission, c'est pour vendre, la rétrocommission ce n'est pas pour vendre ». Les rétrocommissions, « c'est un scandale », a-t-il dit.
Comme on lui demandait s'il savait si des rétrocommissions existaient, il a répondu: « elle existe cette liste des rétrocommission puisqu'on la protège avec le secret défense ». « Si elle n'existait pas, on n'aurait pas besoin de la protéger, a argumenté Valéry Giscard d'Estaing. Cela n'a rien à voir avec le secret défense », a ajouté l'ancien chef de l'Etat, qui a affirmé ne pas savoir où était cette liste de rétrocommissions.
De fait, la justice soupçonne qu'une partie des commissions versées dans le cadre de cette vente soit revenue en France pour financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole en 1995. Par ailleurs, la justice enquête sur les conditions dans lesquelles onze Français ont été tués en 2002 dans un attentat à Karachi. Parmi les hypothèses évoquées figure l'arrêt du versement des commissions liées à ce contrat et décidé par Jacques Chirac, alors président. Mais aucune preuve ne vient l'étayer.
ET CONTINUER À SE TRIPOTER EN RÊVANT DE DIANA
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