Pendant dix semaines à compter du 25 août, Mark Haub a délaissé ses repas traditionnels (viandes, légumes, céréales complets) pour des collations de gâteaux industriels ou de chips toutes les trois heures, équivalent aux deux tiers de sa ration alimentaire quotidienne. Le tiers restant comprenait des légumes il ne voulait pas donner de mauvais exemple à ses enfants - une cannette de boisson protéinée et des gélules de vitamines. Le tout, pour 1800 calories par jour, au lieu des 2600 qu'il consommait habituellement. Il n'a pas modifié son activité physique.
Résultat : 12 kilos perdus, et un taux de mauvais cholestérol en recul de 20%. Considéré comme étant «en surpoids» avec un indice de masse corporelle de 28,8, Mark Haub affiche désormais un IMC normal à 24,5. Son pourcentage de masse graisseuse est passé de 33,4% à 24,9%. Toutes ces données ont été mises en ligne sur la page Facebook créée par Mark Haub.
Des conséquences à long terme inconnues
Quoique surprenants, ces résultats peuvent s'expliquer. Une diététicienne interrogée par CNN rappelle que pour perdre du poids, la quantité de calories ingurgitées est essentielle. C'est donc bien le fait d'avoir réduit la valeur énergétique quotidienne de ce qu'il mangeait qui a fait maigrir Mark Haub. Quant à l'amélioration de ses résultats sanguins, elle pourrait avoir été causée par cette même perte de poids. Selon Dawn Jackson Blatner, le surpoids est la principale origine de complications comme la pression artérielle, le diabète et un taux de cholestérol élevé. «Quand vous perdez du poids, ces paramètres tendent à s'améliorer, quel que soit le régime que vous suivez», explique-t-elle.Mais toutes les conséquences d'un régime pauvre en produits frais ne peuvent pas être anticipées, met-elle en garde. «Dans quelle mesure cela affecte-t-il le risque de développer un cancer ?», s'interroge-t-elle par exemple.
Du reste, Mark Haub lui-même reste embarrassé quand on lui demande s'il recommanderait ce mode d'alimentation. «Je ne sais pas quoi dire, car je manque d'informations», admet-il. D'autant, explique-t-il, qu'il est «irréaliste» de penser que tout le monde abandonne un jour les gâteaux et autres produits industriels pour des fruits et des légumes. «Je sais que c'est n'est pas sain, résume-t-il, et pourtant les résultats ne le confirment pas».
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire