TOUT EST DIT

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mardi 16 novembre 2010

Pour le président de l'UE, la zone euro joue sa "survie"

La zone euro et l'Union européenne tout entière avec elle ne "survivront pas" si les problèmes budgétaires actuels de certains pays ne sont pas résolus, a mis en garde mardi 16 novembre le président de l'UE. Ses déclarations interviennent à quelques heures d'une réunion des ministres des finances de la zone, sur fond d'inquiétudes quant à la situation de l'Irlande et du Portugal.
"Nous devons tous travailler de concert afin de permettre à la zone euro de survivre. Car si la zone euro ne survit pas, l'Union européenne ne survivra pas non plus", a déclaré Herman Van Rompuy lors d'une intervention devant un cercle de réflexion bruxellois, l'European Policy Center. "La première année du traité de Lisbonne, [entré en vigueur en décembre 2009], a été marquée par la crise de la zone euro, c'était une période de survie et ce n'est pas encore terminé", a encore souligné le président du conseil européen. "Mais j'ai confiance dans le fait que nous allons surmonter cela", a-t-il ajouté.
PASSAGE DIFFICILE POUR LA ZONE EURO
La zone euro traverse de fortes turbulences en raison des inquiétudes que suscitent l'Irlande, mais aussi le Portugal, le Grèce ou même l'Espagne, des pays handicapés par un déficit très important. Dublin, en particulier, est sous pression de certains de ses partenaires et surtout de la Banque centrale européenne pour accepter une aide financière extérieure afin de renflouer ses banques, rassurer les marchés, et éviter un phénomène de contagion aux autres pays de la zone euro. Une éventualité rejetée pour le moment par Dublin.
M. Van Rompuy a rappelé que la zone euro avait déjà traversé une période très difficile au printemps avec la crise grecque et sa contagion à l'ensemble de la zone euro. A l'époque, les pays européens avaient dû voler à la rescousse d'Athènes, puis mettre en place un fonds de secours pour les autres pays de la zone euro si nécessaire. "Lors de la crise de l'euro, l'Union européenne a fait la preuve de sa détermination" et elle pourrait encore avoir à le "prouver", a-t-il dit.
TENSIONS SUR LA GOUVERNANCE DE L'UE
Le président de l'UE est confronté à une situation délicate car la gestion de la crise actuelle suscite des divergences entre responsables européens. La BCE pousse pour un plan d'action rapide car elle redoute de graves répercussions sur le marché des emprunts d'Etat. Elle est soutenue par des pays comme le Portugal ou l'Espagne, qui veulent éviter d'être à leur tour emportés par la bourrasque. Mais d'autres capitales apprécient peu ces pressions.
Certains pays européens règlent ouvertement leurs comptes. Le premier ministre grec, Georges Papandréou, a ainsi accusé Berlin, lundi, d'être à l'origine de la hausse spectaculaire la semaine dernière des taux d'intérêt payés par l'Irlande et le Portugal, par sa volonté de faire payer les investisseurs privés en cas de défaillance d'un Etat, dans le cadre d'un fonds de secours permanent de la zone euro actuellement en discussion, qui serait mis en place à partir de 2013.

1 commentaires:

Sylvain a dit…

Pour un referendum sur la révision du traité de Lisbonne, signez la pétition :

http://goo.gl/whh3