TOUT EST DIT

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mardi 9 novembre 2010

ANTISARKOZYSME - Villepin persiste et signe

Loin d'adoucir ses critiques à l'égard de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin a de nouveau contesté mardi la légitimité de l'action du chef de l'État. L'ancien Premier ministre a provoqué un tollé dans les rangs de la majorité en déclarant dimanche que Nicolas Sarkozy était "l'un des problèmes de la France".

"Nicolas Sarkozy n'est pas mon problème, il est un des problèmes de la France, ce qui veut dire que nous ne sommes plus dans le temps de l'anti-sarkozysme, nous sommes au-delà du sarkozysme", a-t-il persisté mardi, sur France Info. "Qu'il y ait une longue histoire entre Nicolas Sarkozy et moi, c'est vrai", a reconnu Dominique de Villepin, qui a accusé le chef de l'État de vouloir sa perte lors du procès des faux listings de la société Clearstream, où il est soupçonné d'avoir couvert une manipulation visant à nuire à Nicolas Sarkozy.
"Je lui ai tendu la main"
"En 1997, Nicolas Sarkozy était au fond du trou, je lui ai tendu la main. En 2001, personne n'en parlait pour jouer un rôle important, je fais en sorte qu'il puisse revenir dans l'équipe gouvernementale. En 2005, je l'ai pris dans mon gouvernement", a-t-il souligné. "Vous voyez : je n'ai pas de gages à donner dans ma relation avec Nicolas Sarkozy." Selon Dominique de Villepin, "la seule question qui se pose aujourd'hui c'est : Nicolas Sarkozy sert-il les intérêts de la France ?"

"Je ne remets pas en cause son élection - il sera en fonction, bien sûr, jusqu'en 2012. Ce que je remets en cause c'est la légitimité de l'action conduite par Nicolas Sarkozy. Est-ce que cela correspond à l'intérêt général", a-t-il insisté. "Ce qui est en cause, c'est le sentiment d'injustice au sortir de la réforme des retraites, c'est la confusion au sommet de l'État", a-t-il attaqué.

"Nous voyons depuis trois mois (...) la France qui s'épuise dans la perspective d'un remaniement, de querelles de la majorité qui ne nous grandissent pas. Mon sentiment, c'est qu'il n'y aura pas de second souffle dans le quinquennat, tout cela vient trop tard", a déploré l'ancien Premier ministre.

PAUVRE VILLEPIN, QUAND IL PARLE, IL Y A COMME UNE ODEUR D'ÉTRON QUI SE DÉGAGE DE SON HALEINE 

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