
"Je lui ai tendu la main"
"En 1997, Nicolas Sarkozy était au fond du trou, je lui ai tendu la main. En 2001, personne n'en parlait pour jouer un rôle important, je fais en sorte qu'il puisse revenir dans l'équipe gouvernementale. En 2005, je l'ai pris dans mon gouvernement", a-t-il souligné. "Vous voyez : je n'ai pas de gages à donner dans ma relation avec Nicolas Sarkozy." Selon Dominique de Villepin, "la seule question qui se pose aujourd'hui c'est : Nicolas Sarkozy sert-il les intérêts de la France ?"
"Je ne remets pas en cause son élection - il sera en fonction, bien sûr, jusqu'en 2012. Ce que je remets en cause c'est la légitimité de l'action conduite par Nicolas Sarkozy. Est-ce que cela correspond à l'intérêt général", a-t-il insisté. "Ce qui est en cause, c'est le sentiment d'injustice au sortir de la réforme des retraites, c'est la confusion au sommet de l'État", a-t-il attaqué.
"Nous voyons depuis trois mois (...) la France qui s'épuise dans la perspective d'un remaniement, de querelles de la majorité qui ne nous grandissent pas. Mon sentiment, c'est qu'il n'y aura pas de second souffle dans le quinquennat, tout cela vient trop tard", a déploré l'ancien Premier ministre.
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