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lundi 25 octobre 2010

Le PS salue la mémoire d'un élu "visionnaire et bâtisseur"

Préférant se souvenir du "bâtisseur" et non du provocateur, l'ensemble de la classe politique, gauche et droite confondues, a rendu hommage, dimanche soir, à l'action de l'ancien président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, en faveur de sa ville et de sa région.

La secrétaire générale du Parti socialiste, Martine Aubry a salué dans un communiqué "un grand élu visionnaire et bâtisseur dont le nom restera à jamais lié à Montpellier et sa région". "Au-delà des désaccords que nous avons pu avoir, je souhaite me souvenir d'un homme courageux et engagé", a-t-elle ajouté. L'ancien numéro un du parti François Hollande a, quant à lui, rendu hommage à un homme doté d'"une conviction telle qu'il pouvait déplacer des montagnes".
Pour Hélène Mandroux, rivale de Georges Frêche aux élections régionales après avoir été longtemps sa première adjointe à la mairie de Montpellier, "c'est un choc réel". "Ce que je retiens, c'est tout ce qu'il a fait pour cette ville, son amour pour cette ville", a déclaré l'élue qui, ironie du calendrier, règle ses comptes avec Georges Frêche dans un livre à paraître le 28 octobre intitulé Maire courage. Personnalité "hors norme" et brillant orateur, "on l'adorait ou on le haïssait", a-t-elle ajouté.
"Paradoxe vivant", le président de la région Languedoc-Roussillon, agrégé de droit et historien, était "quelqu'un de très cultivé (...) et, en même temps, c'était quelqu'un de provocateur qui n'hésitait jamais à transgresser, à choquer", selon le président du MoDem, François Bayrou.
"UNE PAGE EST TOURNÉE"
Le député villepiniste, Jean-Pierre Grand, voyait en lui "un mélange de socialiste, de gaulliste et un peu de révolutionnaire". Son adversaire UMP, Raymond Couderc, qui dénonçait en mars un "système mafieux de mensonges et de menaces", a estimé qu'une "page était aujourd'hui tournée", souhaitant inscrire la région, "dans un fonctionnement plus démocratique".
La disparition de Georges Frêche risque de raviver à gauche les rivalités pour sa succession, les blessures des régionales – qui s'étaient soldées par l'exclusion du PS de cinquante-huit alliés du président de la région, dont de nombreux responsables et élus – n'étant toujours pas refermées. A la fin septembre, le PS avait décidé la mise sous tutelle pour six mois de la fédération de l'Hérault, une décision contestée par les "frêchistes".

QUELLE RAMASSIS D'HYPOCRITES  !!!

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