Notre Président est l'homme que vous aimez haïr… Ce n'est pas nous qui le disons, mais un livre à paraître bientôt. Et ce doit être vrai, à voir sa cote d'impopularité battre des records, semaine après semaine. Il pourrait certes se consoler en constatant que ses collègues Merkel, Obama ou Zapatero, ne sont pas moins honnis. Mais a-t-il vraiment envie d'être consolé ? Pas sûr, car notre Président est un homme qui aime être haï. Question de tempérament, qui le fait rechercher la rupture plutôt que le consensus, l'affrontement de préférence à l'apaisement. Question de politique, aussi, qui lui fait dire « petite manifestation, petite réforme ; grande manifestation, grande réforme ». On le soupçonne de mesurer ainsi la pertinence de son action au degré d'opposition qu'elle suscite : une grande haine ne peut distinguer qu'un grand réformateur. Et tout le reste, pour lui, n'est que bisounours.
lundi 25 octobre 2010
Impopularité
Notre Président est l'homme que vous aimez haïr… Ce n'est pas nous qui le disons, mais un livre à paraître bientôt. Et ce doit être vrai, à voir sa cote d'impopularité battre des records, semaine après semaine. Il pourrait certes se consoler en constatant que ses collègues Merkel, Obama ou Zapatero, ne sont pas moins honnis. Mais a-t-il vraiment envie d'être consolé ? Pas sûr, car notre Président est un homme qui aime être haï. Question de tempérament, qui le fait rechercher la rupture plutôt que le consensus, l'affrontement de préférence à l'apaisement. Question de politique, aussi, qui lui fait dire « petite manifestation, petite réforme ; grande manifestation, grande réforme ». On le soupçonne de mesurer ainsi la pertinence de son action au degré d'opposition qu'elle suscite : une grande haine ne peut distinguer qu'un grand réformateur. Et tout le reste, pour lui, n'est que bisounours.
Notre Président est l'homme que vous aimez haïr… Ce n'est pas nous qui le disons, mais un livre à paraître bientôt. Et ce doit être vrai, à voir sa cote d'impopularité battre des records, semaine après semaine. Il pourrait certes se consoler en constatant que ses collègues Merkel, Obama ou Zapatero, ne sont pas moins honnis. Mais a-t-il vraiment envie d'être consolé ? Pas sûr, car notre Président est un homme qui aime être haï. Question de tempérament, qui le fait rechercher la rupture plutôt que le consensus, l'affrontement de préférence à l'apaisement. Question de politique, aussi, qui lui fait dire « petite manifestation, petite réforme ; grande manifestation, grande réforme ». On le soupçonne de mesurer ainsi la pertinence de son action au degré d'opposition qu'elle suscite : une grande haine ne peut distinguer qu'un grand réformateur. Et tout le reste, pour lui, n'est que bisounours.
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