TOUT EST DIT

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lundi 25 octobre 2010

Le dollar repart à la baisse après le G20 Finance

L'euro grimpe au-dessus de 1,40 dollar. Les déclarations des argentiers confortent la baisse du billet vert, d'autant qu'elles ne remettent pas en cause la reprise de l'assouplissement quantitatif aux Etats-Unis.

Pour les intervenants du marché des changes, le communiqué de la réunion des ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20 n'est pas si tiède qu'il y paraît. Plusieurs d'entre eux se disent « surpris » par l'exposé « détaillé » fait à Séoul et estiment que le sujet des devises n'avait jamais occupé une telle place dans le débat des vingt grands argentiers.
Pour autant, les engagements pris pour réduire les déséquilibres, notamment celui de favoriser davantage la logique de marché dans la fixation des taux de changes, ne bouleverse pas la donne. Ils tendent même plutôt a conforter la tendance observée ces derniers mois : le dollar fléchit, les monnaies émergentes ou des pays exportateurs de matières premières bondissent. A la mi-journée, le billet vert s'apprécie ainsi de 0,75% contre un panier de devises. Parmi les fortes hausses, le dollar australien s'offre 1,60% contre le dollar, le won coréen 1,08%, la couronne norvégienne 1,08% également. L'euro n'est pas en reste : il gagne 0,8% à 1,4034 dollar.
La monnaie unique risque de poursuivre sa course au-delà. « Comme on a pu le constater au cours des deux derniers mois, les pays d'Asie vont continuer d'utiliser leurs réserves de changes de manière à recycler les dollars investis dans leurs actifs financiers vers des euros », indique ING. D'autre part, en attendant le sommet du G20 du 11 novembre, l'attention revient sur la Réserve fédérale américaine, qui doit adopter des mesures de soutien la semaine prochaine. « Nous ne pensons pas que les déclarations du G20 modifient le scénario de la Fed et les attentes du marché à cet égard », affirme Barclays. La banque centrale américaine a préparé les opérateurs à une reprise des achats de titres sur les marchés, ce qui a pour effet de déprécier le billet vert.
Les argentiers ont déclaré le week-end dernier que, dans l'intérêt de l'économie mondiale, une politique monétaire assurant la stabilité des prix était la meilleure option…la Réserve fédérale peut toujours se défendre en disant que l' « assouplissement quantitatif » ne remet pas en cause ce principe.

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