TOUT EST DIT

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mardi 15 février 2011

Comment Moubarak a géré ses derniers jours au pouvoir

Il n’est plus là, mais est quand même encore dans toutes les têtes. Les Égyptiens s’interrogent sur les derniers jours de la présidence Moubarak. Comment le vieux rais a-t-il pu rester si sourd aux appels de la rue ? À cause du ministre de l’Intérieur et de son fils.
C’est initialement le très détesté ministre de l’Intérieur qui semble avoir induit le raïs en erreur. “Le rapport qu’a fait parvenir Habib el-Adli au président Moubarak avant le mardi 25 janvier minimisait l’importance de la manifestation” qui sonné le début de la révolte, selon Al-Ahram. Par la suite, il était convaincu “qu’il s’agissait d’une poignée de familles et que tout était sous contrôle”.

Un ministre et un fils haïs

Autre fait qui ressort, c’est la main de Gamal, décrit comme un ambitieux, qui était la plus visible dans les discours de son père pendant toute la crise. “Gamal n’a compris que très tardivement qu’il était hors-jeu... C’est pour cela que les discours ne correspondaient pas à ce que les gens voulaient entendre”, note Al-Ahram .
Jeudi, avant la dernière apparition de M. Moubarak à la télévision, Gamal aurait convaincu son père d’annoncer des réformes. La stratégie du fils cadet n’aurait pas fait l’unanimité, même au sein de sa propre famille. Selon Al Akhbar (officiel), les deux fils du président, Alaa, l’aîné, et Gamal, en sont presque venus aux mains après l’enregistrement du discours du 10 février, objet d’un “montage” afin d’introduire des propos plus fermes envers les manifestants. “Tu as pourri le pays quand tu as ouvert la voie à tes copains (des milieux d’affaires) et voici le résultat. Au lieu que ton père soit honoré à la fin de sa vie, tu as œuvré pour salir son image”, s’est écrié Alaa à l’adresse de son frère, rapporte le quotidien.
Toujours selon le quotidien officiel, ce discours a été remanié au dernier moment, à la grande surprise des États-Unis qui s’attendaient à un autre ton...

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