Un ministre et un fils haïs
Autre fait qui ressort, c’est la main de Gamal, décrit comme un ambitieux, qui était la plus visible dans les discours de son père pendant toute la crise. “Gamal n’a compris que très tardivement qu’il était hors-jeu... C’est pour cela que les discours ne correspondaient pas à ce que les gens voulaient entendre”, note Al-Ahram .Jeudi, avant la dernière apparition de M. Moubarak à la télévision, Gamal aurait convaincu son père d’annoncer des réformes. La stratégie du fils cadet n’aurait pas fait l’unanimité, même au sein de sa propre famille. Selon Al Akhbar (officiel), les deux fils du président, Alaa, l’aîné, et Gamal, en sont presque venus aux mains après l’enregistrement du discours du 10 février, objet d’un “montage” afin d’introduire des propos plus fermes envers les manifestants. “Tu as pourri le pays quand tu as ouvert la voie à tes copains (des milieux d’affaires) et voici le résultat. Au lieu que ton père soit honoré à la fin de sa vie, tu as œuvré pour salir son image”, s’est écrié Alaa à l’adresse de son frère, rapporte le quotidien.
Toujours selon le quotidien officiel, ce discours a été remanié au dernier moment, à la grande surprise des États-Unis qui s’attendaient à un autre ton...
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