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mardi 5 mai 2015

Bruxelles se veut relativement optimiste sur les négociations avec la Grèce

La Grèce et ses créanciers vont poursuivre cette semaine des négociations "encourageantes", selon des sources européennes, pour s'entendre sur une liste de réformes à mener par Athènes. En échange, le pays serait aidé financièrement
Ces négociations entamées jeudi au sein du Groupe de Bruxelles qui réunit des représentants des créanciers et du gouvernement grec vont se poursuivre lundi et "probablement jusqu'à mercredi", ont indiqué deux sources européennes à l'AFP.

"C'est un bon signe", les discussions "sont constructives, j'oserais même dire encourageantes" a indiqué l'une d'entre elles. Un responsable européen avait au départ indiqué que les discussions se poursuivraient jusqu'à dimanche.

Convergence possible

"Sur certaines questions nous voyons une convergence, sur d'autres des progrès doivent encore être faits", a ajouté la même source.

"Les discussions menées avec l'équipe grecque remaniée ont clairement amélioré le processus, avec un clair calendrier des discussions, plus d'experts et de détails", a-t-elle relevé.  Athènes a remanié lundi dernier son équipe de négociations, confiant sa coordination à Euclides Tsakalotos, ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des relations économiques internationales, en réaction au climat négatif gagnant en Europe contre le ministre des Finances Yanis Varoufakis.

La seconde source s'est également prévalu d'une "convergence sur certaines questions". Mais "plus de travail est requis sur d'autres", a-t-elle ajouté.

Liste de réformes

Les deux parties tentent de s'entendre sur une liste de réformes qu'Athènes doit mettre en œuvre pour débloquer le versement de la dernière tranche, de 7,2 milliards d'euros, des prêts consentis au pays pour le sauver de la banqueroute. Privées depuis août de cette perfusion, les caisses du pays sont quasi à sec.

Les discussions achoppent en particulier sur les nouvelles coupes dans les retraites et mesures de dérégulation du marché du travail réclamées au gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, élu il y a trois mois sur la promesse de mettre fin à la cure d'austérité administrée au pays depuis 2010 

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