TOUT EST DIT

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vendredi 5 novembre 2010

Retraites : les syndicats enterrent le conflit en douceur

L'intersyndicale a annoncé, hier, une ultime journée d'action pour «la semaine du 22 novembre», sous des formes dont elle décidera lundi, au vu des défilés de demain. 

Atterrissage délicat mais en vue. Hier soir, à l'issue de très âpres discussions, l'intersyndicale a préparé, bon gré mal gré, la sortie du conflit sur les retraites. Sur l'insistance de la CGT, de la FSU et de Solidaires, la perspective d'une ultime journée d'action a été plantée dans le décor pour «  la semaine du 22 au 26 novembre  », selon le communiqué intersyndical, journée «  dont les modalités et le contenu seront déterminés  » lors d'une nouvelle réunion intersyndicale lundi. C'est le fruit d'un dernier compromis entre la CGT, soucieuse vis-à-vis de sa base de se battre au moins symboliquement jusqu'au bout, et la CFDT, pressée de tourner la page et de capitaliser sur la grogne sociale pour obtenir des gestes sur les dossiers indirectement liés à la réforme, à commencer par l'emploi des jeunes (lire page 5). FO, la CGT ou Solidaires ont beau assurer officiellement «  ne pas organiser la fin du mouvement  », c'est indubitablement «  un enterrement en douceur », comme le reconnaissent en privé des responsables de toutes les centrales. Selon l'ampleur des défilés prévus demain (les syndicats s'avouent dans le flou et ne se risquent pas à un pronostic), la journée d'action de fin novembre pourrait prendre la forme de nouveaux défilés dans toute la France, comme le défend la CGT, ou se résumer à de simples initiatives locales, comme le préconise la CFDT, soutenue en ce sens par la CGC et l'Unsa.


La volonté de faire bloc

Et déjà, l'intersyndicale, forte d'avoir préservé son unité jusqu'au bout, se projette dans l'après avec la volonté commune de faire bloc. Les centrales soulignent dans leur communiqué, toutefois non signé par FO, leur «  attachement  au travail intersyndical  » et leur décision de «  poursuivre le travail commun sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat et les conditions de travail  », en préparant une version actualisée de leur plate-forme commune arrêtée le 29 janvier 2009, face à la crise économique.



NOS SUPERS SYNDICATS HYPOCRITES, DÉMAGOGIQUES AU POSSIBLE, NULS  EN MATIÈRE DE MAITRISE SOCIALE, SONT INCAPABLES DE CONCLURE DIGNEMENT UN CONFLIT QUI N'AURAIT JAMAIS DÛ COMMENCER.

ÉTONNANT, NON ??





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