Martine Aubry a fait état mercredi 24 novembre sur France 2 d'un pacte de non-agression établi entre elle-même, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal, afin de présenter un candidat commun aux primaires socialistes qui désigneront le candidat du PS pour la présidentielle de 2012. "Nous avons déjà dit que nous réfléchissons ensemble. Ségolène dit qu'elle souhaitait aussi réfléchir avec nous et donc nous proposerons une candidature véritablement ensemble, c'est-à-dire pas l'un contre l'autre ou l'une contre l'autre", a précisé Martine Aubry, interrogée lors du journal de 20 heures.
La première secrétaire du PS a également confirmé les dates de cette consultation inédite, que plusieurs "présidentiables" souhaitent voir avancée. "Au printemps nous aurons le projet des socialistes. En juin (...) nous aurons des candidatures et à l'automne – c'est cela notre calendrier – nous demanderons aux Français à nous aider à choisir notre candidat." Priée de dire si sa candidature éventuelle était toujours liée à la décision de Dominique Strauss-Kahn, l'actuel directeur général du Fonds monétaire international, elle a répondu implicitement par l'affirmative. Pour l'heure, seuls deux élus socialistes ont fait acte de candidature officielle aux primaires : Manuel Valls et Arnaud Montebourg.
FILLON ET SARKOZY "À CÔTÉ DE LA RÉALITÉ"
Revenant sur le discours de politique générale de François Fillon, prononcé mercredi devant l'Assemblée, Martine Aubry a également regretté avoir eu "l'impression" que François Fillon comme Nicolas Sarkozy vivaient "dans un autre pays". "Les mots forts ne remplacent jamais des actes. J'ai surtout constaté – c'était la même chose pour le président de la République – qu'on a l'impression vraiment que tous les deux sont complètement à côté de la réalité de ce que vivent les Français", a-t-elle assuré.
"Je pense à tous ces jeunes qui n'ont pas de travail, à toutes ces familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. (...) On a entendu François Fillon se féliciter du taux de chômage. On croit rêver ! Se féliciter de l'augmentation du pouvoir d'achat, se féliciter même de la baisse de l'insécurité. (...) On attendait d'un premier ministre qu'il nous dise aujourd'hui comment le pays va sortir de la crise et retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi" a souligné la maire de Lille.
Martine Aubry a ensuite défendu plusieurs mesures du contre-plan de relance mis au point par le PS, comme la modulation de l'impôt des sociétés choisissant de réinvestir leurs profits plutôt que de verser des dividendes, ou l'annulation de la défiscalisation des heures supplémentaires.
DSK,
N'ENTREZ PAS DANS LE MARIGOT.
Vous œuvrerez mieux pour la France, là où vous êtes, et ensuite à la tête de la BCE.
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