YouTube, plate-forme de partage de vidéo la plus populaire du Web, filiale du mastodonte américain Google, a annoncé, jeudi 25 novembre, la signature d'un accord avec trois sociétés françaises de gestion collective des droits d'auteurs : la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), la SCAM (Société civile des auteurs multimédia) et l'ADAGP (arts visuels : peinture, sculpture, etc.). En septembre, elle s'était déjà mis d'accord avec la SACEM (pour la musique).
ATTIRER DAVANTAGE DE PUBLICITÉ
Si YouTube accepte aujourd'hui de "passer à la caisse " pour des contenus en ligne, alors que le modèle économique de sa maison mère, Google, est quasi-exclusivement basé sur une offre de services et de contenus diffusés gratuitement, contre la vente d'espaces publicitaires, c'est pour une raison stratégique.
YouTube a besoin de contenus de qualité, de court-métrages, de clips musicaux, de séries TV, pour attirer davantage de publicités. Aujourd'hui, la plate-forme a beau séduire des centaines de millions d'internautes, les annonceurs restent réticents à acheter des espaces publicitaires en face de vidéos "amateurs" aux contenus peu contrôlables.
Cécile Ducourtieux
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