La « nouvelle » classification, qui s'appuie sur des critères économiques (effectifs, chiffre d'affaires, total de bilan) et non plus juridiques, est constituée de 4 catégories d'entreprises :
- les microentreprises (employant moins de 10 personnes et réalisant un chiffre d'affaires annuel ou un total de bilan inférieur à 2 millions d'euros) ;
- les petites et moyennes entreprises ou PME (moins de 250 personnes, chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'euros ou total de bilan inférieur à 43 millions d'euros) ;
- les entreprises de taille intermédiaire ou ETI (moins de 5 000 personnes, chiffre d'affaires de moins de 1,5 milliard d'euros ou total de bilan de moins de 2 milliards d'euros) ;
- les grandes entreprises (les entreprises qui ne sont pas classées dans les catégories précédentes).
Sans surprise, les entreprises françaises sont, selon l'étude de l'Insee, majoritairement des petites structures : sur les 2,9 millions d'entreprises qui constituent le tissu productif français (non agricole) en 2007, 2,7 millions sont des microentreprises (soit 96 %) qui exercent essentiellement leur activité dans les secteurs du commerce, de l'artisanat et des services, s'adressent à un marché local et emploient 3,2 millions de salariés (soit 21 % du total des salariés).
Bien moins nombreuses, les PME sont au nombre de 164 000. Elles emploient 29 % du total des salariés et occupent en moyenne une trentaine de personnes. Présentes dans tous les secteurs d'activité, les PME sont toutefois surreprésentées dans le commerce de gros, la construction, les industries traditionnelles (métallurgie et métaux, textile, équipements mécaniques…), l'hôtellerie et le nettoyage. 82 % d'entre elles sont des sociétés indépendantes alors que 15 % appartiennent à un groupe français et 3 % à un groupe étranger. Elles ne réalisent que 13 % des exportations.
Des exportations qui sont réalisées principalement par les ETI (4 600 entreprises au total) et les grandes entreprises (242 seulement). Comme le souligne l'Insee, ces entreprises partagent en commun le fait d'être organisées en groupe de sociétés, d'être présentes sur le marché international et d'investir dans les activités de recherche. Les grandes entreprises se distinguent toutefois des autres catégories par l'importance des moyens qu'elles engagent (elles représentent à elles seules 65 % des immobilisations et 59 % du total de bilan des entreprises) et par le développement d'infrastructures en réseau qui leur permettent d'œuvrer dans des domaines tels que l'énergie, les transports, la poste et les télécommunications. Les ETI étant, quant à elles, en grande majorité des entreprises industrielles.
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