Il fut un temps où Monsieur Fillon pourfendait la pensée unique, cette arrogance des pouvoirs qui prétendent mettre le bon sens en équation. C'était il y a très longtemps… Car hier soir, Monsieur Fillon nous a offert un magistral numéro de pensée unique. Il y a mis le sourire, gentiment condescendant pour Monsieur Chérèque, ce type sympathique qui ne comprend décidément rien. Il fut plus brutal contre l'opposition, la taxant d'escroquerie. Il balaya le mécontentement crié dans la rue d'un mot, exagération. Et il fronça les sourcils, un instant, pour prévenir qu'il ne laisserait pas bloquer le pays... Du grand art. Et quand on l'entendit conclure, la voix chuintante, sur sa fierté d'avoir mené deux réformes des retraites, et ainsi accompli envers et contre tout son devoir, on se dit : tiens, Monsieur Fillon se balladurise… Le prendrait-il aujourd'hui pour un compliment ?
lundi 18 octobre 2010
Unique
Il fut un temps où Monsieur Fillon pourfendait la pensée unique, cette arrogance des pouvoirs qui prétendent mettre le bon sens en équation. C'était il y a très longtemps… Car hier soir, Monsieur Fillon nous a offert un magistral numéro de pensée unique. Il y a mis le sourire, gentiment condescendant pour Monsieur Chérèque, ce type sympathique qui ne comprend décidément rien. Il fut plus brutal contre l'opposition, la taxant d'escroquerie. Il balaya le mécontentement crié dans la rue d'un mot, exagération. Et il fronça les sourcils, un instant, pour prévenir qu'il ne laisserait pas bloquer le pays... Du grand art. Et quand on l'entendit conclure, la voix chuintante, sur sa fierté d'avoir mené deux réformes des retraites, et ainsi accompli envers et contre tout son devoir, on se dit : tiens, Monsieur Fillon se balladurise… Le prendrait-il aujourd'hui pour un compliment ?
Il fut un temps où Monsieur Fillon pourfendait la pensée unique, cette arrogance des pouvoirs qui prétendent mettre le bon sens en équation. C'était il y a très longtemps… Car hier soir, Monsieur Fillon nous a offert un magistral numéro de pensée unique. Il y a mis le sourire, gentiment condescendant pour Monsieur Chérèque, ce type sympathique qui ne comprend décidément rien. Il fut plus brutal contre l'opposition, la taxant d'escroquerie. Il balaya le mécontentement crié dans la rue d'un mot, exagération. Et il fronça les sourcils, un instant, pour prévenir qu'il ne laisserait pas bloquer le pays... Du grand art. Et quand on l'entendit conclure, la voix chuintante, sur sa fierté d'avoir mené deux réformes des retraites, et ainsi accompli envers et contre tout son devoir, on se dit : tiens, Monsieur Fillon se balladurise… Le prendrait-il aujourd'hui pour un compliment ?
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