TOUT EST DIT

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mercredi 4 novembre 2009

Christine Lagarde refuse de polémiquer sur le montant du grand emprunt

La ministre de l'économie Christine Lagarde met en garde, mercredi 4 novembre, contre un grand emprunt "trop gros" qui pourrait encore détériorer les finances publiques françaises."Si on fait quelque chose de trop gros car on a envie de faire gros, on risque de dégrader la signature de la France", c'est-à-dire d'alourdir le coût du financement de la dette de l'Etat, a déclaré la ministre sur LCI.
Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a critiqué mardi le ministre du budget, Eric Woerth, qui a jugé "irréaliste" de fixer à 100 milliards d'euros le montant du grand emprunt voulu par le président de la République. "Henri Guaino est plein d'idées, plein de richesse intellectuelle, c'est très bien qu'on ait cette qualité-là. Maintenant, je crois qu'il ne faut pas poser les questions en termes polémiques comme il le fait", a-t-elle dit. Christine Lagarde estime que la question importante de l'emprunt est de savoir si la dépense qu'il va financer sera efficace. "Il ne faut pas que ça se retrouve dans les sables de la gestion budgétaire opérationnelle au quotidien", a-t-elle dit.

Mme Lagarde dit espérer une croissance au troisième trimestre supérieure à celle de 0,3 % du deuxième, mais ne souhaite pas fournir de prévisions chiffrées. "Je me méfie beaucoup des prévisions, beaucoup de gens se sont trompés, moi parfois aussi", a dit la ministre, qui avait été critiquée en 2008 pour avoir estimé que la crise financière ne toucherait pas ou peu la France. Elle exclut cependant que la croissance permette à la France de revenir en 2011 dans les critères financiers imposés par le traité de Maastricht, des déficits publics contenus à 3 % du PIB et l'endettement à 60 %. Le déficit public dépassera en 2010 les 8 % du PIB.

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