TOUT EST DIT

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mardi 20 octobre 2009

Sarkozy s'en prend aux "commentateurs"

Nicolas Sarkozy s'en est pris aujourd'hui aux "commentateurs" qui raillent les difficultés actuelles de son gouvernement, estimant que "celui qui commente" était "moins soumis à la critique que celui qui agit", lors d'un déplacement à Saint-Dizier.

"Les commentateurs, ils commentent. Moi je suis du côté des acteurs, donc j'agis. Leur façon d'agir, c'est de commenter, c'est nécessaire. Ma façon d'agir, c'est d'agir, c'est indispensable, ce n'est pas le même travail", a déclaré M. Sarkozy lors d'une allocution improvisée devant les salariés de l'aciérie Hachette et Driout.

"Naturellement, celui qui commente il est moins soumis à la critique que celui qui agit", a-t-il relevé, "moi, j'ai été élu pour agir (...) je ne m'arrêterai pas, il en faut plus que ça pour m'arrêter".

"Je dois arrêter d'agir parce qu'il y en a un à gauche qui n'est pas content. Ils ne sont jamais contents. Et puis je dois arrêter d'agir aussi puisqu'il y en a un à droite qui n'est pas content", a-t-il poursuivi en raillant ceux qui lui demandent de ralentir le rythme de ses réformes.
"Si je dois attendre que tout le monde soit content pour agir, je repasserai à mon successeur le flambeau de tous les problèmes que j'ai trouvés et que j'aurais laissés dans le même état", a insisté le président.

"Je vais continuer à me déplacer", a-t-il également lancé. "Je dois aller sur le terrain voir ce qui se passe, je dois entendre ce que les gens disent, je dois expliquer ce qu'on fait, et je dois donner le moral aussi, comme si les seules nouvelles qui trouvaient gré aux yeux des commentateurs, c'est (sic) les mauvaises", a conclu Nicolas Sarkozy.
Ces propos présidentiels interviennent au lendemain d'une violente attaque de l'UMP contre les médias, accusés de vouloir "détruire" Nicolas Sarkozy.

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