TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mardi 20 octobre 2009

Le destin de Ségolène par L.Delahousse

Ceux qui connaissent le parcours personnel et politique de Ségolène Royal ne seront pas surpris par les nombreux éléments évoqués dans le portrait proposé par Laurent Delahousse dans «Un jour, un destin»...

Résumer une vie en trente-cinq petites minutes est forcément réducteur! Le numéro d'«Un jour, un destin» consacré à Ségolène Royal présente néanmoins l'intérêt de souligner la psychologie de la présidente de la région Poitou-Charentes. Une indépendante, une féministe révoltée et bousculée par une enfance difficile, qui semble s'être battue contre tout le monde pour exister: son père, les ténors du PS, François Hollande - son ex-mari et père de ses quatre enfants, devenu un adversaire politique comme un autre.

Contacté par les auteurs du film pour intervenir, celui-ci aurait décliné l'invitation. Et, lorsqu'on interroge ceux qui la connaissent bien, tels Dominique Besnehard ou Arnaud Montebourg, on se heurte à des refus polis: «J'ai eu trop de problèmes avec cette histoire». Ou encore: «Les politiques ne sont pas là pour commenter les reportages télé».

En revanche, le reportage s'appuie sur de nombreux témoignages: la famille (ses frères), quelques camarades de la promotion Voltaire de l'ENA, tel Dominique de Villepin, ou encore des personnalités politiques à l'instar de Jean-Louis Bianco, Jacques Attali, Pierre Moscovici...

Si Ségolène Royal rêve d'un destin national, si elle considère son accession au second tour de la dernière présidentielle comme une victoire personnelle, le document montre bien aussi toute la cruauté et la violence du monde politique. On comprend également que la «belle» n'ignore rien de cet univers où François Mitterrand lui servit de guide initiatique.

L'enquête montre d'ailleurs une scène étonnante: le soir de sa défaite à la présidentielle, la candidate s'adresse à ses électeurs et prononce un discours visiblement très inspiré. En réalité, son texte reprend, presque mot pour mot, la déclaration publique de François Mitterrand, candidat malheureux en 1974...

C'EST UNE HONTE DE CONSACRER DU TEMPS À UNE FEMME QUI NE SERA JAMAIS QU'UNE IDIOTE.

PERSONNELLEMENT JE N'Y TROUVE AUCUN INTÉRÊT.

0 commentaires: