TOUT EST DIT

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mardi 21 septembre 2010

Une nouvelle méthode pour démasquer les robots du Web

Des mots incompréhensibles, des lettres étirées, barrées et illisibles… Les "captcha" (prononcé de "capture" en anglais) fleurissent sur les sites Web, permettant de faire la distinction entre un internaute bien réel et un simple robot spammeur.
Mais ces dispositifs, censés assurer une navigation plus sûre pour les internautes, ont aussi leurs inconvénients. D'abord les termes abscons à reproduire pour s'identifier. Ce défaut a été en partie corrigé depuis le rachat, fin 2009, de l'une des principales société fournissant ce service par Google : ReCaptcha.

ReCaptcha propose des mots anglais – "morning", "upon"… – au lieu des habituelles syllabes imprononçables. L'acquisition de Google est donc stratégique : elle permet d'améliorer ses services de numérisation d'ouvrages. En effet, Google se sert des transcriptions tapées chaque jour par des millions d'internautes dans ces formulaires pour améliorer les algorithmes de reconnaissance des caractères des livres anciens, qui ont souvent été effacés par le temps. Une manière d'étoffer à moindres frais sa bibliothèque numérique.

DES "CAPTCHAS" PUBLICITAIRES

Malgré la forte présence de Google, d'autres entreprises se lancent désormais dans ce marché. Solve Media, une jeune pousse new-yorkaise, propose depuis lundi 20 septembre une nouvelle méthode, fondée sur la publicité, pour s'assurer que les utilisateurs d'un site Web ne sont pas des robots, rapporte le site spécialisé Venture Beat. Plutôt que des termes incompréhensibles, le service propose de montrer à l'internaute des messages publicitaires, qu'il s'agisse d'images ou même de vidéos. L'utilisateur doit ensuite recopier le slogan affiché pour s'identifier.

Pour la jeune entreprise, soutenue financièrement notamment par AOL, ce système est vertueux pour toutes les parties. Pour les internautes, les messages sont simples à retranscrire et les publicitaires ne paient que si les messages sont correctement orthographiés.

Pour les éditeurs de sites, ils peuvent à la fois espérer toucher des recettes publicitaires, tout en authentifiant les usagers. Plusieurs grandes entreprises, comme Microsoft, Expedia, Universal Pictures ou Toyota, testent actuellement le système.

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