Attention danger ! Le Sahel est devenu un sujet de préoccupation majeur pour les services de sécurité français. Des Occidentaux y sont enlevés. La semaine dernière, cinq Français ont été kidnappés à Arlit, au Niger, ainsi qu’un Togolais et un Malgache. Ces prises d’otages ont souvent pour acteur principal Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), une organisation terroriste basée en Algérie et qui multiplie les propos agressifs contre la France. Les services de renseignement craignent qu’elle ne parvienne un jour à manipuler des individus vulnérables et isolés dans l’Hexagone pour y perpétrer des attentats. « La menace est réelle, notre vigilance est renforcée », a déclaré hier le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux.
En ces moments d’inquiétude, la France doit s’interroger sur les moyens de stabiliser le Sahel, une des régions les plus pauvres du monde qui, de ce fait, entre dans les calculs souvent malintentionnés d’acteurs régionaux et internationaux. Cernés dans les lointaines montagnes du Pakistan, les leaders d’Al-Qaida comptent ainsi sur Aqmi pour perpétrer un coup d’éclat en Europe, où ils n’ont pu revendiquer aucun attentat depuis ceux de Londres en juillet 2005. À l’autre bout du monde, les cartels latino-américains de la drogue utilisent ces territoires désertiques comme une piste d’atterrissage pour leurs livraisons de cocaïne en Europe, créant localement des profits susceptibles de débaucher des responsables politiques et militaires. Quant aux États de la région, leurs rivalités ne favorisent guère la coopération contre ces forces de déstabilisation. Toutes ces stratégies rendent la situation opaque et très complexe.
La France aussi est désireuse de jouer un rôle, pour soutenir des régimes amis et sécuriser des investissements stratégiques importants. Ancienne puissance coloniale, elle doit toutefois veiller à ne pas exacerber les ressentiments. Pour atténuer le risque terroriste sur son sol, elle doit en outre éviter d’apparaître en première ligne. Surtout, elle pourra espérer gagner le soutien des populations locales en stimulant, avec l’appui nécessaire de l’Union européenne, une politique de développement durable.
Jean-Christophe Ploquin
1 commentaires:
AL QAIDA N’EXISTE PAS
L’A.Q.M.I. est le nouveau pseudo de nos ennemis.
Ni base avant, ni base arrière d’Al Qaïda, mais le paravent de quelques vengeurs masqués… des énergumènes qui veulent croiser un peu plus le fossé entre envieux et enviés.
AQMI c’est le no-limit de l’inimitié avec en prime le mépris de toute parole et de toute vie.
Aucune armée n’est jamais assez armée pour désarmer des groupuscules invisibles et irascibles.
Banditisme et terrorisme se donnent chaque jour rendez-vous en plein désert pour damer le pion aux plus craintives des nations.
Encore sept otages pour mourir pour une cause qui prouve qu’on n’est pas à l’abri de la violence aveugle de toute mauvaise foi !
Si je puis m’exprimer avec mon sens de la démesure, je dirai aux ravisseurs de libérer sans délai les deux étrangers et de garder bien au chaud les cinq otages français parce que cette fois nous allons les récupérer avec ou sans le concours du quai d’Orsay. Quitte à mettre toute la région à feu et à sang.
Si on me demande d’y aller… je vous jure que j’irai !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20AQMI
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