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vendredi 20 août 2010

La Bundesbank prévoit 3% de croissance en 2010

La croissance de l'économie allemande devrait atteindre 3% cette année avant de ralentir, après le rebond d'une ampleur inattendue dont elle a bénéficié au deuxième trimestre, a déclaré jeudi la Bundesbank.
Porté notamment par les exportations, le produit intérieur brut (PIB) allemand a crû de 2,2% sur le trimestre avril-juin, sa plus forte hausse depuis la réunification il y a 20 ans. (voir )
"Les signes se multiplient montrant que la reprise économique en Allemagne est de plus en plus autoentretenue", écrit la Bundesbank dans son bulletin mensuel.
"Sur la base des données actuelles, on peut s'attendre à une hausse du PIB réel en Allemagne d'environ 3% en moyenne en 2010, contre près de 2% dans la prévision de juin", ajoute-t-elle.
Cette nouvelle prévision est plus optimiste encore que celle formulée vendredi par le ministre de l'Economie, Rainer Brüderle. Celui-ci avait dit s'attendre désormais à une croissance "bien supérieure à 2%" cette année.
La croissance devrait toutefois ralentir au fil des mois, précise la banque centrale allemande.
"Parmi les arguments dans ce sens, figurent le fait que l'économie mondiale suivra probablement une tendance d'expansion plus modérée au second semestre de l'année", explique-t-elle.
L'embellie allemande n'a pas échappé aux syndicats de salariés qui devraient très vite demander de profiter à leur tour des fruits de la croissance. (voir )
La centrale IG Metall, premier syndicat allemand, a annoncé qu'elle allait demander le mois prochain des hausses de salaires comprises entre 4,5 et 8% pour la sidérurgie, ce qui pourrait inciter les autres secteurs à lui emboîter le pas.
Certains observateurs soulignent toutefois que les hausses de salaires risquent de menacer la reprise allemande et éventuellement la compétitivité de la première économie européenne.
"Certains signes montrent que, sur la durée, les salaires vont repartir à la hausse, mais je ne pense pas que l'on assistera à des revalorisations massives", a commenté Jürgen Michels, économiste chez Citigroup.
"Il y toutefois peu de chances que cela se traduise par une érosion rapide de l'avantage compétitif de l'Allemagne par rapport aux autres pays de la zone euro", a-t-il poursuivi.
Ces hausses de salaires pourraient faire le bonheur des partenaires de l'Allemagne qui souhaitent que la demande intérieure augmente dans le pays, ce qui faciliterait leurs exportations.

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