TOUT EST DIT

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vendredi 20 août 2010

La méfiance continue de régner au sein du secteur laitier

La FNPL, organisation majoritaire du secteur, s'inquiète de l'impact des discussions entre transformateurs et grande distribution, tandis que l'OPL et la Confédération paysanne, minoritaires, critiquent l'accord.
Malgré la hausse, décidée mercredi soir, de 10% des prix du lait, la méfiance au sein du secteur n'est pas estompée. La Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), branche laitière de la FNSEA, a ainsi averti "solennellement", jeudi 19 août, la grande distribution que cette hausse "est nécessaire et que les éleveurs ne pourraient admettre que les transformateurs ne puissent l'appliquer sous des prétextes de blocages dans leurs négociations".
"Tenir parole"

"L'an dernier les centrales d'achat [de la grande distribution, ndlr] ont importé du lait et de l'emmental allemand qui étaient moins chers", a expliqué à l'AFP Christophe Roquefeuil, secrétaire général de la FNPL. "Aujourd'hui, on leur demande de tenir leur parole. Sinon on ira voir ce qui se passe dans les magasins", a-t-il prévenu, précisant que "l'activité syndicale n'a pas pris fin" mercredi soir à la conclusion de l'accord.
L'Organisation des producteurs de lait (OPL), branche laitière de la Coordination rurale, un syndicat minoritaire qui ne participait pas aux négociations, a elle estimé qu'aux termes de l'accord, les producteurs étaient "méprisés". Elle défend un prix de 400 euros les 1.000 litres pour faire face non seulement aux coûts de production, mais également assurer une rémunération à l'agriculteur.
La Confédération paysanne, qui ne participait pas non plus aux négociations, a elle affirmé que "pour de très nombreux producteurs fragilisés, cet accord a minima est synonyme d'un arrêt de la production".
L'accord conclu mercredi soir prévoit une hausse des prix de 31 euros au second semestre, soit une moyenne de 301 euros sur l'ensemble de l'année. En contrepartie, la filière s'est accordée pour mettre en place un indicateur de compétitivité pour faire face à la concurrence européenne, notamment allemande.

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