Alors
qu’il était inscrit dans son calendrier qu’il se rendrait au salon de
l’automobile à Paris, le samedi 29 septembre, Arnaud Montebourg s’est
finalement défilé en apprenant que des ouvriers mécontents de chez
PSA y viendraient pour protester contre son action inutile. Quand le
chevalier blanc de la gôche morale s’inspire de la lâcheté
présidentielle.
La tête du sous productivisme |
Les cartons rouges étaient prévus pour à Arnaud Montebourg, défini par les ouvriers comme le « ministre improductif », et avec qui ces travailleurs angoissés comptaient discuter.
Mais, oh surprise, le redresseur de torts, le Zorro socialiste, a décidé d’annuler cette visite, surement effrayé à l’idée de subir une nouvelle séance de huée publique, comme ce fut déjà le cas cette semaine avec les salariés de l’usine ArcelorMittal de Florange. Personne n’a donc pu voir le bel Arnaud !
Du côté des portes-paroles du ministère, qui ont été interrogés par l’AFP, on nous jure que le compagnon d’Audrey Pulvar ne s’est pas dégonflé, qu’il avait des obligations dans son département (Saône-et-Loire) et qu’il n’était pas prévu qu’il se déplace au Salon.
Pourtant, selon l’AFP, l’agenda officiel de Montebourg, transmis par le Ministère du redressement productif aux journalistes la semaine dernière, prévoyait bien une visite à « l’ouverture officielle du Salon de l’automobile (Porte de Versailles) », organisée le samedi 29 septembre, à 9H30.
Pire, Montebourg avait écrit sur son compte Twitter (encore…) qu’il comptait rencontrer les ouvriers de PSA samedi. « Je veux rencontrer les salariés de PSA que j’ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail [...] comme prévu, au Mondial de l’automobile samedi prochain », avait-il précisé.
Le grand bourgeois du XVIe arrondissement de Paris n’a donc pas daigné rencontrer le petit peuple. Avec son mépris habituel, Montebourg aura posé un vilain lapin à la populace. La gôche française aime les classes populaires, mais à distance !
L’ancien candidat à la présidentielle, Olivier Besancenot, à profité de la couardise du ministre pour appeler à « une marche de soutien à la lutte des travailleurs », qu’il souhaite lancer « sous les fenêtres de Montebourg ».
Le comportement d’Arnaud Montebourg face aux ouvriers de l’automobile rappelle étrangement celui de François Hollande face à Ségolène Royal, au siège de l’ONU, à New York…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire