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lundi 1 octobre 2012

Réforme du travail : Chérèque menace de quitter les négociations

Le numéro un de la CFDT estime que la proposition d'Arnaud Montebourg sur une loi obligeant un industriel à céder une usine rentable court-circuite les négociations.

Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a menacé dimanche de quitter la table de la négociation syndicats-patronat sur la réforme du marché du travail si la loi sur le rachat de sites viables était débattue à l'Assemblée avant le terme des discussions, prévu pour la fin de l'année.
« Je tiens à mettre le gouvernement et les députés en garde », a prévenu le leader cédétiste lors de l'émission « Le grand jury RTL-Le Figaro-LCI. « Si les députés commencent à débattre une loi, la CFDT se retirera sur le champ de la négociation, et la négociation +historique+ du Président de la République, ce sera un échec historique », a-t-il lancé.
« On a une feuille de route », qui guide la grande négociation syndicats-patronat sur la sécurisation de l'emploi, « et là, d'un seul coup, M. Montebourg dit à Florange je vais déposer une loi la semaine prochaine », s'est étonné M. Chérèque. « J'ai téléphoné tout de suite au Premier ministre », et « il s'est engagé à ce que cette loi ne soit pas débattue à l'Assemblée nationale avant la fin de la négociation », a-t-il dit.
Arnaud Montebourg avait promis vendredi l'adoption avant « trois mois » de la loi obligeant un industriel à céder une usine rentable.

« Cynisme de M. Mittal »

Le numéro un de la CFDT a également estimé qu'il « fallait pousser l'espoir jusqu'au bout » face au « cynisme de M. Mittal », alors que l'arrêt définitif des deux hauts-fourneaux de Florange devrait être annoncé lundi.
Interrogé sur l'avenir du site lorrain, le leader cédétiste a répondu: « Tant qu'il y a un espoir, on le jouera avec nos camarades qui se battent depuis 14 mois devant le cynisme de M. Mittal ». « En revanche, y a une énorme inquiétude car tout le monde sait que Mittal va fermer les deux hauts-fourneaux », a poursuit M. Chérèque, qualifiant l'Indien Lakshmi Mittal de « prédateur de la sidérurgie ». « Si on peut donner espoir en revendant les hauts-fourneaux, il faut qu'on puisse le faire », a-t-il estimé.
A condition que « M. Mittal réinvestisse dans la filière à froid », « on peut tenter le coup, ca sera difficile mais il faut tenter », a poursuivi François Chérèque. « Depuis 14 mois, M. Mittal laisse ces salariés sans travail en leur disant peut être on va démarrer, or il sait depuis 14 mois qu'il va fermer ces haut-fourneaux », a-t-il dénoncé.

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