TOUT EST DIT

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lundi 1 octobre 2012

François Hollande en passe de tuer l'entrepreneuriat en France

Est-ce que François Hollande aurait, en moins de cinq mois, réussi l'exploit de tuer l'entrepreneuriat en France ? Le récent projet de loi de finance présenté vendredi 28 septembre n'a pas plu aux entrepreneurs français, qui le font savoir haut et fort à travers les réseaux sociaux. Le mouvement des « Pigeons » a fédéré en 24 heures une importante communauté et est en train de prendre rapidement de l'ampleur.

A la base Jean-David Chamboredon, capital-risqueur très actif dans le financement des startups qui publie un appel au secours dans le quotidien "La Tribune". Jean-David Chamboredon proteste dans cet article contre la taxation confiscatoire des plus-values sur le capital, qui va atteindre sous le régime de François Hollande le taux dissuasif de 60.5%, soit autant dire l'arrêt de mort de l'entrepreneuriat et de ses rêves associés. Il met également en évidence le fait que les taxes sur l'immobilier et les oeuvres d'art ne bougent pas, tandis que celles sur les entrepreneurs doublent.

Les propos de Jean-David Chamboredon sont par la suite relayés par Pierre Chappaz, ancien fondateur de Kelkoo, désormais domicilié en Suisse. Ce dernier met en évidence le fait que, malgré des prises de risques importantes, statistiquement 90% des entrepreneurs échouent et que seules 10% des startups survivent. Le cas échéant, l'entrepreneur "à succès" obtiendra le droit de conserver seulement 39.5% de son gain, reliquat qui sera amputé par la suite annuellement à hauteur de 1 à 1.8% pour l'ISF, puis encore au final de 45% à son décès.

Sur les réseaux sociaux les commentateurs estiment que, vu sous cet angle, il demeure naturel et probable que la plupart des créateurs d'entreprises doivent prochainement s'exiler hors de France. Sachant que les PME constituent la part majoritaire du tissu économique français, ce mouvement ne risque pas de passer inaperçu à Bercy et auprès d'un gouvernement qui semble décidé à camper sur ses simplistes positions "anti-riches".

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