L’intellectuelle Audrey Pulvar s’est faite remarquer en
insultant un internaute qui se moquait de son train de vie fastueux. La
femme de ministre, nouvelle emblème de la gauche caviar, n’a pas
accepté qu’un homme lui fasse remarquer sur Twitter qu’elle a des gouts
de luxe. « Je vous emmerde », a-t-elle répondu avec classe et élégance…
Le défenseur des ouvriers et la prêtresse des opprimés ont ainsi passé de belles vacances dans un hôtel cinq étoiles à Baux-de-Provence, comme l’a fait remarquer sur Tweeter un internaute malicieux, demandant au passage si c’est l’état qui finance ces vacances de prolétaires.
Vexée par cette remarque, Audrey Pulvar, qui se qualifie sans prétention d’intellectuelle, a pris sa plus belle plume pour répondre intelligemment, avec style et finesse à son lourdeau de détracteur. C’est donc un délicat « je vous emmerde », que la femme a twitté, prouvant ici qu’elle est bien une digne héritière de Montaigne, Racine, Voltaire et Hugo. Ça nous change de Sarkozy et Morano !
Quand on connait l’amour de Pulvar pour sa liberté d’expression, pour les procès contre ceux qui osent dire du mal d’elle et pour faire accélérer, par magie, les procédures judiciaires, on imagine volontiers que le twittos qui a eu l’outrecuidance d’apostropher publiquement l’intello en mini jupe finira prochainement dans un sombre cachot de notre belle république socialiste…
Les journalistes français ont été outrés, pendant des années, par un « casse toi pauvre con » lancé à un homme qui insultait le président de la république. Désacralisation de la fonction, vulgarité, manque de répartie, cette insulte publique était censée symboliser tous les méfaits du sarkozysme. Il y a fort à parier que l’insulte de la compagne du Ministre de l’industrie ne fera pas autant de bruit. Tout comme l’expulsion des Roms, le concubinage avec une starlette, les ministres condamnés par la justice, les plans de com tirés par les cheveux avec fausses paparazzades, la proximité du pouvoir politique avec les médias, où les pressions exercées sur la presse… Deux poids deux mesures !
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