À la mi-journée, le chef de l'État devait s'entretenir avec la chancelière allemande Angela Merkel pour évoquer avec elle l'annonce-surprise d'Athènes. Cette décision, proclamée lundi soir par le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a fait dévisser mardi l'ensemble des Bourses européennes. Peu avant midi, la Bourse de Paris affichait un recul de 4,03 %, Francfort de 4,19 %, Londres de 2,63 %. L'Asie n'a pas échappé à la morosité, la Bourse de Tokyo cédant 1,70 %, Hong Kong 2,49 %, tandis que Shanghai parvenait à finir à l'équilibre.
La réapparition des inquiétudes concernant les dettes publiques dans la zone euro a également déprimé la Bourse de New York lundi soir, le Dow Jones perdant plus de 2 %. En France, le premier politique à réagir, le député-maire de Nice Christian Estrosi, a qualifié de "totalement irresponsable" la décision grecque.
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