TOUT EST DIT

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mardi 1 novembre 2011

Les Bourses européennes dévissent après le revirement grec

L'annonce faite lundi par le premier ministre grec d'un référendum sur l'accord européen d'effacement d'une partie de la dette du pays a créé une onde de choc à l'ouverture des Bourses européennes. La zone euro replonge dans l'incertitude. Les places boursières dévissaient, également perturbées par un ralentissement en Chine.  La Bourse d'Athènes a chuté de 6,31%. La Bourse de Paris a chuté de 1,89 % à l'ouverture, à 3 185,3 points, avant de plonger de 3,11 % au cours des premières transactions. A 9 h 05, le CAC 40 lâchait 100,34 points pour s'inscrire à 3 136,27 points. Lundi, l'indice avait perdu déjà 3,16 %. Et les banques françaises décrochaient à la Bourse de Paris. Crédit Agricole, BNP et Société Générale ont chuté de 10 à 12%.
A Francfort, la Deutsche Bank perdait 7,66% et Commerzbank dégringolait de 9,53% sur un indice Dax en recul de 3,5%. La Bourse de Londres était également en nette baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 94,6 points lors des premiers échanges, soit 1,71 % par rapport à la clôture de lundi, à 5 449,62 points. La bourse de Madrid a plongé de 3% à l'ouverture.
SPECTRE D'UNE NOUVELLE CRISE
L'incompréhension voire la consternation prédominent dans la zone euro au lendemain de la décision du premier ministre grec Georges Papandréou de convoquer un référendum sur le nouveau plan européen de renflouement du pays. Dans les capitales européennes, on déplore une décision porteuse d'instabilité d'ici à l'organisation du scrutin, probablement en janvier, et, en cas de victoire du "non", le risque d'une nouvelle crise de l'euro.
Les dirigeants de la zone euro ont accepté, à l'issue de leur sommet du 26 octobre à Bruxelles, de prêter 130 milliards d'euros à la Grèce et obtenu des créanciers privés qu'ils effacent 50 % des quelque 210 milliards d'euros de titres grecs qu'ils détiennent. En annonçant lundi sa décision de consulter les Grecs sur ce plan, Georges Papandréou a expliqué qu'il lui fallait obtenir un soutien politique élargi aux mesures d'austérité et aux réformes structurelles exigées par ses bailleurs de fonds. Le dernier sondage publié sur la question, samedi par le journal To Vima, montre que près de 60 % des Grecs jugent l'accord négatif. Beaucoup dénoncent une atteinte à la souveraineté du pays.
C'est très intelligent de la part du premier ministre grec d'avoir proposé ce referendum, il met le peuple grec en face des ses responsabilités.
LA CRISE NE VIENT QUE PARCE QU'UN ÉTAT A TROP EMPRUNTÉ
ET NON PARCE QUE C'EST LA CRISE QU'UN ÉTAT EMPRUNTE.
L'ÉTAT GREC A TROP EMPRUNTÉ MAIS N'A PAS RENDU SES EMPRUNTS PRODUCTIFS.

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