TOUT EST DIT

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jeudi 17 février 2011

Un médecin succombe à la grippe porcine

ALORS QUE L’INSTITUT PASTEUR SE MURE DANS LE SILENCE
Les responsables de l’Institut Pasteur refusent de communiquer sur un décès suspect.

Sommes-nous devant un autre scandale qui pourrait de nouveau ébranler l’Institut Pasteur? Le décès dû a une grippe porcine d’un chirurgien qui travaillait à l’hôpital de Rouiba, place l’Institut Pasteur au centre d’une nouvelle polémique après le scandale des vaccins. «La lenteur dont à fait preuve l’Institut Pasteur dans la délivrance des résultats des prélèvements pris sur ce médecin serait l’une des causes qui a empêché les médecins de traiter à temps le défunt contre la grippe porcine (H1N1)», raconte notre source. En effet, le Dr Koli, chirurgien à l’hôpital de Rouiba est décédé, mardi dernier à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja où il était traité pour la grippe porcine.
Le défunt a été contaminé en compagnie de deux autres médecins du même hôpital. Récit des faits: le défunt et un autre chirurgien du même hôpital ont été hospitalisés mercredi dernier pour une pneumopathie sévère. Voyant leur état s’aggraver, leurs médecins traitant ont décidé de les transférer dans des structures spécialisées en réanimation, à savoir Aïn Naâdja et Beni Messous. Entre-temps, il s’est avéré que le médecin réanimateur qui s’est occupé d’eux à Rouïba, présentait un syndrome grippal. Ce qui a mis la puce à l’oreille des médecins, qui ont décidé d’envoyer des prélèvements pour dépister le virus (H1N1).
Malheureusement, ces analyses n’ont pu être envoyées que lundi, étant donné que l’Institut Pasteur ne travaille pas les week-ends! Ce n’est pas tout...
Les résultats des analyses, qui en temps normal ne prennent qu’une journée, n’ont été communiqués que mardi pour le réanimateur, alors que les deux chirurgiens, dont le défunt, n’ont encore pas reçu les leurs! Malgré cela, le deuxième chirurgien est traité pour la grippe porcine et son état est en nette amélioration.
Notre source nous révèle cependant que les médecins de Rouiba se sont indignés contre cette anarchie qui a coûté la vie à l’un des leurs. «Comment vous expliquer qu’il n’y ait pas de permanence le week-end à l’Institut Pasteur?», s’interroge notre source. «Les virus ne prennent pas de week-end», ajoute-t-elle. «Est-ce normal que des résultats aussi importants que cela, et qui ne prennent que quelques heures pour être établis, ne soient communiqués que trois jours après?», s’indigne-t-elle. Ainsi, après l’affaire des vaccins, voilà celle de la grippe porcine...Contactés par nos soins, les responsables de l’hôpital de Rouiba «confirment le décès de leur médecin» mais refusent de «faire tout commentaire pour le moment».
Toutefois, ils affirment qu’une cellule de crise a été mise en place pour pallier toute mauvaise surprise et empêcher une épidémie. Pour cela, des mesures conservatoires ont été prises; ces dernières permetront de maîtriser la situation. Même si «les médecin sont inquiets, mais pour le moment, ils ne cèdent pas à la panique». La panique a par contre, gagné les habitants de la paisible ville de Rouiba où la nouvelle a circulé comme une traînée de poudre. Les habitants se sont rués vers les pharmacies pour acheter du Tamiflu et des gels hypocycloïdes pour les mains. Nous avons, néanmoins essayé de prendre attache avec les responsables de l’Institut Pasteur pour avoir leur version des faits. La réponse fut la même que celle de la direction saisie à Dély Brahim, ou l’annexe de Chéraga «Ils ne peuvent pas vous recevoir sans accréditation du ministère de la Santé, en plus ils sont en réunion!»

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