A Paris, des musulmans défilent aujourd’hui au nom de l’islam bafoué par les terroristes. En Egypte, depuis des jours et des jours, d’autres manifestants descendent dans la rue au nom de la démocratie... La Méditerranée les sépare, mais ils ne sont en fait pas si éloignés les uns des autres. Aux Egyptiens, on a longtemps interdit la démocratie sous prétexte d’un risque intégriste. Aux musulmans de France, on dénie souvent l’attachement à notre République, à cause de ces mêmes islamistes. Mais les manifestants de Paris et du Caire nous rappellent que l’islam, comme toutes les religions, peut couvrir le pire et le meilleur. Et que tout rejet, toute hostilité a priori, ne profite en général qu’aux partisans du pire, aux intégristes de tous poils. L’idéal, au fond, serait que les manifestants de Paris puissent demain défiler au Caire contre tous les totalitarismes - barbus ou non.
samedi 29 janvier 2011
Musulmans
A Paris, des musulmans défilent aujourd’hui au nom de l’islam bafoué par les terroristes. En Egypte, depuis des jours et des jours, d’autres manifestants descendent dans la rue au nom de la démocratie... La Méditerranée les sépare, mais ils ne sont en fait pas si éloignés les uns des autres. Aux Egyptiens, on a longtemps interdit la démocratie sous prétexte d’un risque intégriste. Aux musulmans de France, on dénie souvent l’attachement à notre République, à cause de ces mêmes islamistes. Mais les manifestants de Paris et du Caire nous rappellent que l’islam, comme toutes les religions, peut couvrir le pire et le meilleur. Et que tout rejet, toute hostilité a priori, ne profite en général qu’aux partisans du pire, aux intégristes de tous poils. L’idéal, au fond, serait que les manifestants de Paris puissent demain défiler au Caire contre tous les totalitarismes - barbus ou non.
A Paris, des musulmans défilent aujourd’hui au nom de l’islam bafoué par les terroristes. En Egypte, depuis des jours et des jours, d’autres manifestants descendent dans la rue au nom de la démocratie... La Méditerranée les sépare, mais ils ne sont en fait pas si éloignés les uns des autres. Aux Egyptiens, on a longtemps interdit la démocratie sous prétexte d’un risque intégriste. Aux musulmans de France, on dénie souvent l’attachement à notre République, à cause de ces mêmes islamistes. Mais les manifestants de Paris et du Caire nous rappellent que l’islam, comme toutes les religions, peut couvrir le pire et le meilleur. Et que tout rejet, toute hostilité a priori, ne profite en général qu’aux partisans du pire, aux intégristes de tous poils. L’idéal, au fond, serait que les manifestants de Paris puissent demain défiler au Caire contre tous les totalitarismes - barbus ou non.
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