TOUT EST DIT

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vendredi 26 novembre 2010

Unités de compte ou fonds en euros : quel support d’assurance vie privilégier ?

Il existe deux catégories de supports pour placer ses économies dans un contrat d’assurance vie. Le premier regroupe ce que l’on appelle les unités de compte qui sont en fait des sicav comprenant une part d’actions. Les retraités doivent les éviter. La seconde catégorie est dite « fonds en euros ». Ils doivent être privilégiés. En effet, le souscripteur ne prend pas de risque de perte en capital et les gains acquis une année le sont définitivement (effet de cliquet).

La plupart des contrats d’assurance vie dépendent des résultats de leurs fonds qui ont donné des rendements s’échelonnant de 3,5 % à 4,50 %. Le cru 2010 sera un peu en dessous, mais tout de même… Comment expliquer ces résultats ?
Quand les Bourses dévissent, l’assurance vie affiche souvent une santé insolente. Pourtant, les primes versées dans les contrats par les souscripteurs vont bel et bien s’investir sur les marchés financiers. Alors comment expliquer cette différence ? Tout d’abord, les investissements qui sont faits dans les supports en euros portent pour 85 à 95 % d’entre eux sur des obligations. Le risque de perte en capital est donc nul à la condition de conserver les obligations jusqu’à leur terme. Ce que font toujours les compagnies d’assurances.

Plus-values réparties entre les assurés

Avec ces investissements en obligations, la compagnie d’assurances assure donc la préservation du capital et une rémunération supérieure à l’inflation. Les 5 à 15 % restants sont investis en actions et en immobilier avec un critère d’opportunité. Car contrairement aux obligations, les actions n’ont pas vocation à rester dans le fonds en euros. Elles servent à dégager une plus-value qui sera répartie entre les assurés. La troisième composante de la rémunération est ce que l’on appelle le partage des plus-values latentes qui arrivent à expiration. Comme nous l’avons dit, les compagnies d’assurances achètent des obligations chaque année et les conservent jusqu’à leur terme (souvent dix années). Il faut savoir qu’en remontant quelques années en arrière, on trouvait sur le marché des obligations particulièrement bien rémunérées. A l’échéance, elles sont donc partagées entre tous les souscripteurs anciens et nouveaux selon le principe de la mutualisation. Les souscripteurs récents profitent donc d’une partie de la rémunération des anciennes obligations. Tout cela mis bout à bout (obligations + quelques actions + partage des plus-values des anciennes obligations détenues en portefeuille) donne la rémunération brute.

La compagnie d’assurances et ses intermédiaires se rémunèrent sur deux postes. Le premier, ce sont les frais de chargement. Il s’agit d’un pourcentage (souvent entre 2 et 4 %) pris sur le montant de la prime. Par exemple, si vous versez une prime de 100 € et si les frais s’élèvent à 4 %, 96 € seront réellement investis et produiront des intérêts. Second poste de rémunération, les frais de gestion. Ils sont pris chaque année sur l’encours, c’est-à-dire sur les sommes réellement investies. Ils sont compris entre 0,60 et 1 %, dans la plupart des cas.

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