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vendredi 26 novembre 2010

Crise financière: Le Portugal va-t-il appeler à l'aide?

Plusieurs pays européens font pression dans ce sens, selon le Financial Times Deutschland...
Après la Grèce et l’Irlande, le Portugal ? Une majorité de pays de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) font pression sur le Portugal pour qu’il sollicite à son tour une aide financière européenne, rapporte ce vendredi le Financial Times Deutschland.
«Cet article de presse est complètement faux, il n'est fondé sur rien», a cependant démenti vendredi un porte-parole du gouvernement. Le Premier ministre José Socrates a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que son pays n’avait pas l’intention de demander une aide financière.

Sauver l’Espagne

L’objectif, selon le Financial Times Deutschland qui ne cite pas ses sources, est toutefois d’éviter que l’Espagne, cinquième économie d'Europe, ne soit obligée de faire de même.

«Si le Portugal sollicite le fonds, ce sera bénéfique pour l'Espagne, car le pays est lourdement engagé au Portugal», explique au quotidien un responsable du ministère allemand des Finances. Ce dernier n’a pu être joint dans l’immédiat.

Crainte de contagion

Une demande qui illustre en tout cas l'inquiétude des membres de la zone euro d'une possible contagion de la crise financière à d’autres pays fragiles.
>> La crise irlandaise peut-elle contaminer d'autres Etats? Lire le décryptage de 20minutes.fr

Selon une enquête réalisée cette semaine par Reuters, 37 économistes sur les 50 interrogés estiment que Lisbonne va emboîter le pas à la Grèce et à l’Irlande et solliciter le Fonds européen de stabilisation financière (FESF). Une autre étude fait apparaître que l'Espagne inspire bien plus confiance: seuls quatre économistes sur 50 la voient recourir à une aide européenne.

Mais l’UE veut écarter tout risque car une aide à l'Espagne pourrait épuiser le filet de sécurité de 750 milliards d'euros constitué par la zone euro, l'Union européenne et le Fonds monétaire international en mai dernier.
>> Pour tout comprendre au mécanisme d'aide aux pays de la zone euro en difficulté, cliquez ici

«Aucun danger»

Jeudi, de hauts responsables européens ont tenté de rassurer les marchés sur la pérennité de la monnaie unique. Car la crise financière irlandaise préoccupe les investisseurs. Cela s’est directement traduit par une flambée du coût de l'emprunt pour l’Irlande, le Portugal mais aussi l’Espagne.

Le directeur du FESF Klaus Regling a cependant affirmé jeudi qu'il n'y avait «aucun danger» d'éclatement de la zone euro, reconnaissant toutefois que la situation était «grave».

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