Rentrée et sorties
Triste rentrée chez PSA. Les ouvriers d’Aulnay ont repris le travail après des vacances prolongées d’une semaine de chômage partiel. Ailleurs dans le groupe, la perspective d’un plan social, qui prévoit la suppression de 8000 emplois, pèse sur l’ambiance d’une entreprise en pleine crise.
Le Lion n’est pas seul à souffrir de cette nouvelle forme de peste qu’est le chômage. Les plans sociaux se multiplient dans la France entière. Tous les secteurs d’activité sont frappés, de l’automobile à l’agroalimentaire, en passant par les nouvelles technologies ou la pharmacie. Cette rentrée, où les sorties se multiplient, pèse sur le moral des Français et défie le gouvernement.
Jean-Marc Ayrault et son équipe sont sur le pont d’un navire secoué par une tempête aux allures d’ouragan. Après avoir présenté les emplois d’avenir, le gouvernement s’apprête à lancer sur le marché les contrats de génération. Ce nouveau plan est autant destiné aux jeunes qu’aux salariés de plus de 55 ans, les deux catégories les plus touchées par le chômage.
L’État s’apprête également à amorcer avec les partenaires sociaux une négociation pour trouver un amortisseur social en cas de coup dur dans une entreprise. Les salariés seraient mis en chômage partiel ou suivraient une formation au lieu d’être licenciés. La méthode a plutôt bien fonctionné en Allemagne. Il n’est pas du tout sûr qu’elle fonctionne dans un pays où la culture de la confrontation sociale est solidement ancrée.
La belle boîte à outils anti-crise du candidat François Hollande est désormais grande ouverte. Ses prédécesseurs avaient, eux aussi, leurs instruments. Ils ont échoué. Le gouvernement a trouvé une autre méthode pour réussir : l’huile dans les rouages sociaux. Pourtant, malgré les premiers grincements syndicaux qui se font entendre, la rentrée sociale est d’un calme que l’on n’avait pas connu depuis longtemps. C’est toujours ça de gagné.
Il n’est pourtant pas sûr que la formule incantatoire « Aie confiance » produise un effet à long terme. Le réveil social pourrait alors s’avérer brutal.
Triste rentrée chez PSA. Les ouvriers d’Aulnay ont repris le travail après des vacances prolongées d’une semaine de chômage partiel. Ailleurs dans le groupe, la perspective d’un plan social, qui prévoit la suppression de 8000 emplois, pèse sur l’ambiance d’une entreprise en pleine crise.
Le Lion n’est pas seul à souffrir de cette nouvelle forme de peste qu’est le chômage. Les plans sociaux se multiplient dans la France entière. Tous les secteurs d’activité sont frappés, de l’automobile à l’agroalimentaire, en passant par les nouvelles technologies ou la pharmacie. Cette rentrée, où les sorties se multiplient, pèse sur le moral des Français et défie le gouvernement.
Jean-Marc Ayrault et son équipe sont sur le pont d’un navire secoué par une tempête aux allures d’ouragan. Après avoir présenté les emplois d’avenir, le gouvernement s’apprête à lancer sur le marché les contrats de génération. Ce nouveau plan est autant destiné aux jeunes qu’aux salariés de plus de 55 ans, les deux catégories les plus touchées par le chômage.
L’État s’apprête également à amorcer avec les partenaires sociaux une négociation pour trouver un amortisseur social en cas de coup dur dans une entreprise. Les salariés seraient mis en chômage partiel ou suivraient une formation au lieu d’être licenciés. La méthode a plutôt bien fonctionné en Allemagne. Il n’est pas du tout sûr qu’elle fonctionne dans un pays où la culture de la confrontation sociale est solidement ancrée.
La belle boîte à outils anti-crise du candidat François Hollande est désormais grande ouverte. Ses prédécesseurs avaient, eux aussi, leurs instruments. Ils ont échoué. Le gouvernement a trouvé une autre méthode pour réussir : l’huile dans les rouages sociaux. Pourtant, malgré les premiers grincements syndicaux qui se font entendre, la rentrée sociale est d’un calme que l’on n’avait pas connu depuis longtemps. C’est toujours ça de gagné.
Il n’est pourtant pas sûr que la formule incantatoire « Aie confiance » produise un effet à long terme. Le réveil social pourrait alors s’avérer brutal.
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